Repêcher un Québécois (de la LHJMQ) ou pas : chacun a son opinion sur la question qui brûle les lèvres des gens qui suivent le Canadien.
Chaque année, lorsque la récolte est faible, la question est soulevée et posée aux dirigeants du Canadien. Hier n’a pas fait exception puisque Stéphane Leroux en a parlé à Martin Lapointe, l’un des deux hommes en charge du repêchage en ville.
Et comme chaque année, la même réponse revient : il n’y a pas de préjugé négatif envers les Québécois, mais nous avons simplement suivi notre liste. Lapointe a même laissé entendre qu’il voulait repêcher Justin Poirier cette année, mais il n’y est pas parvenu.
Le sujet sera-t-il encore d’actualité aujourd’hui ? Cela reste à voir.
Mais à tout cela, Tony Marinaro a ajouté son grain de sel sur la façon dont les journalistes qui couvrent le Canadien gèrent la situation. Et sa théorie est la suivante : le langage de Martin Lapointe.
À ses yeux, les journalistes qui posent des questions comme celle-là frappent plus durement Trevor Timmins parce qu’il ne parle pas français. Mais maintenant, parce que Martin Lapointe (qui gère tout avec Nick Bobrov) est québécois et parle français, ce n’est plus pareil lorsqu’il ignore un gars d’ici.
Il l’a dit hier sur le Sick Podcast, où Simon Boisvert était l’invité pour discuter du repêchage.
Le Serpent ne savait pas trop comment se positionner dans tout ça. Pourtant, à ses yeux, Martin Lapointe est un Américain puisqu’il vit aux États-Unis depuis 30 ans. Il le dit dans le sens où Lapointe n’est plus au Québec à temps plein, j’imagine.
Rappelons qu’il a choisi Michael Hage, qui jouait à Chicago l’an dernier. C’est ici qu’il habite et on imagine qu’il a eu de nombreuses occasions de le voir jouer lorsqu’il était chez lui.
Rappelons aussi que Snake est sans doute la personne qui a le plus détesté le travail de Trevor Timmins durant ses années avec le CH, histoire de remettre tout ça en contexte.
Mais la question se pose : le fait que Lapointe soit un francophone local change-t-il la donne ? Les questions seraient-elles plus épineuses si c’était Nick Bobrov qui était aux commandes ?
Beaucoup de
– Comment Arpon Basu voit-il le projet ?
– Quel moment.
– C’est en feu.
