Le ponton d’honneur du YCM a accueilli le premier recensement scientifique synchronisé et normalisé de la biodiversité marine en mer Méditerranée.
Ce jeudi 27 juin, la mission BioDivMed a été lancée en présence du Prince Albert II. Pour la deuxième année consécutive, cette campagne océanographique est partie du Yacht Club de Monaco avant de poursuivre sa route jusqu’à Carnon, dans l’Hérault. L’objectif de la mission ? Collectez des données sur les espèces de poissons, de crustacés et de mammifères pour améliorer la compréhension de la vie sous-marine.
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Parmi les participants à cette étude figurent l’UMR Marbec – Université de Montpellier le Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive, les sociétés Spygen et Andromède Océanologie, ainsi que les associations philanthropiques We are Méditerranée et OceanoScientific.
Une carte unique
Sous la direction scientifique du professeur David Mouillot, l’équipe d’OceanoScientific va collecter des échantillons d’ADN dans une vingtaine de sites sentinelles afin de cartographier les fonds marins de la Méditerranée. Et ce, grâce à une nouvelle technologie qui a le pouvoir de repérer une espèce animale jusqu’à 30 minutes après son passage puis de la localiser dans l’espace.
« L’ADN trahit la présence des espèces les plus rares, en nombre plutôt limité, aux comportements insaisissables et furtifs. » explique David Mouillot à Monaco Info avant d’évoquer le cas des requins anges, disparus des côtes méditerranéennes françaises : « Si dans 1 an, dans 2 ans, dans 3 ans, dans 10 ans, si vos enfants le trouvent, nous aurons une trajectoire, nous aurons des signes positifs de restauration des populations d’espèces menacées. ».
Au cours de sa première phase réalisée en 2023, la mission BioDivMed a identifié 267 espèces de poissons sur plus de 2 000 kilomètres de côtes et ne compte pas s’arrêter là.
