Le cancer, ce fléau responsable de la majorité des décès prématurés dans la région Sud, est également la première cause de décès chez les hommes et la deuxième cause de décès chez les femmes en France. Pour lutter contre cette maladie, le Maire de Nice et Président de la Métropole Nice Côte d’Azur s’est engagé en février dernier à « agir dans le domaine de la prévention, afin de promouvoir des espaces favorables à la santé ». Christian Estrosi souhaite « mobiliser les communes de la Métropole en jouant un rôle de facilitateur. […] Il s’agira par exemple de faciliter l’accès aux locaux municipaux, de proposer des formations et de relayer les newsletters de la Ligue nationale contre le cancer et de co-construire un plan de communication.
Trois objectifs signés
Pour porter ce projet, Christian Estrosi a signé la convention « Ma Métropole se ligue » avec son délégué adjoint à la Santé, Richard Chemla, en présence du président par intérim de la Ligue contre le cancer et de la présidente de son comité départemental, Laurence Cressin Bensa. L’intercommunalité de la Côte d’Azur devient la première métropole labellisée.
Un dispositif présenté mardi 21 mai au salon SantExpo à Paris qui met en avant trois objectifs principaux : « promouvoir et favoriser des environnements sains comme la nature, afin de limiter l’exposition aux facteurs de risque »; « accroître l’information et la sensibilisation »; « militer contre la normalisation des facteurs de risque de cancer dans l’espace public pour réduire la consommation de produits alimentaires ultra-transformés et limiter la présence de perturbateurs endocriniens ».
La Ville de Nice assure avoir déjà engagé la lutte contre le cancer avec des opérations comme Les plages sans tabac lancées fin 2023 ou encore L’université sans tabac démarrée il y a plusieurs semaines.
La municipalité propose également des programmes sportifs pour les familles dans les parcs et jardins de Nice pour 2 euros et des cibles « 30% d’espaces verts » et « un jardin public à moins de 300 mètres » de chaque logement.
Un combat que la Ville et la Métropole jugent plus que légitime alors que depuis 2015, au moins 40% des cas de cancer chez les plus de 30 ans sont liés à des facteurs de risque dits modifiables (tabagisme, consommation d’alcool, alimentation, exposition au soleil…).
