« Même s’il pleuvait tous les jours jusqu’à la fin de l’année, ce qui ne sera probablement pas le cas, ce nombre passerait alors à 224 jours, loin derrière le record de 1974 (266 jours)….) Il est donc le nombre élevé de jours (11 en 2024) avec des précipitations abondantes (égales ou supérieures à 20 millimètres) qui explique cette pluviométrie record », a justifié l’IRM. Il ne s’agit toutefois pas d’un record puisqu’il y a eu 12 jours de fortes pluies en 2004.
“Il y a eu de fortes tempêtes à Uccle, surtout durant l’été, et elles ont largement contribué au record”, selon David Dehenauw.
Pour 2025, la variabilité annuelle étant forte, l’Institut royal météorologique « ne s’attend pas forcément » à davantage de précipitations. 2022, par exemple, a été une année très sèche. “Il est vrai que 2001, année la plus humide jusqu’au record, et 1965, quatrième année la plus humide, ont toutes deux été suivies d’une deuxième année humide”, concède le météorologue. “Mais c’est peut-être une coïncidence.”
Cependant, avec le changement climatique, il s’attend à ce que les précipitations augmentent davantage en hiver qu’elles ne diminuent en été et à davantage de jours de précipitations extrêmes.