Depuis plus de cinq ans, les équipes de la DRAC Ile-de-France collaborent avec d’autres services de l’État et le ministère de la Culture pour restaurer Notre-Dame de Paris et ses objets, tout en approfondissant les connaissances historiques et scientifiques sur le monument. Le service régional d’archéologie (SRA) de la DRAC a classé les débris comme « vestiges archéologiques » et leur a accordé le statut de biens meubles protégés au titre des monuments historiques. Ces matériaux, récupérés dans des conditions d’urgence et de forte pollution au plomb, constituent une ressource scientifique et patrimoniale unique. Ils comprennent des éléments structurels, en pierre et en métal. La DRAC, le Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques (LRMH) et le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RMF), a mis en place un relevé photogrammétrique 3D pour documenter précisément chaque élément. La SRA gérait leur collecte et leur conservation. Ces vestiges offrent une perspective unique sur l’histoire de la cathédrale. Les vestiges collectés comprennent 10 000 pièces de bois de la charpente médiévale, des bras du transept et de la flèche, 650 palettes d’éléments lapidaires, dont le double arc effondré de la nef et des éléments de la voûte de la croisée et 350 palettes d’éléments métalliques. , y compris les crêtes, les éléments en plomb, les fermoirs en fer et les mécanismes d’horloge.
Photo : Vue des crémaillères et étagères des réserves des vestiges de Notre-Dame de Paris © DRAC Île-de-France