La Métropole de Clermont a validé son projet de Plan Local d’Urbanisme intercommunal – .

La Métropole de Clermont a validé son projet de Plan Local d’Urbanisme intercommunal – .
La Métropole de Clermont a validé son projet de Plan Local d’Urbanisme intercommunal – .

En assemblée, les élus de Clermont Auvergne Métropole viennent de valider le PLUi, Plan Local d’Urbanisme Intercommunal, un moment que certains jugent historique après six ans de travaux et de concertation. Si les élus ont stoppé le projet, le plan n’est pas encore applicable en l’état puisqu’il doit être soumis à une enquête publique en 2025 avant d’entrer en vigueur. D’ici là, elle sera transmise pour avis aux maires des communes membres de la Métropole ainsi qu’aux entités publiques associées comme l’Etat, le Département ou la Région.

Le document de référence pour l’aménagement du territoire

Le document est épais, dense et particulièrement détaillé, car il fixe de nouvelles règles d’urbanisme pour les 15 prochaines années dans les 21 communes qui composent l’ère métropolitaine. Le projet co-construit avec tous les acteurs concernés tels que les institutionnels, les entreprises, les aménageurs, les bailleurs sociaux, les associations et les habitants sera le vade mecum pour l’aménagement et le développement d’un territoire. S’étendant sur plus de 300 km², la métropole présente de nombreuses disparités dont il faut tenir compte car les règles applicables au centre de Clermont ne peuvent être copiées-collées à Saint-Genès-Champanelle ou à Orcines. Avant de passer à la phase PLUi, les communes ont dû élaborer un PADD, Projet d’Aménagement et d’Aménagement Durables.

Grégory Bernard : « Il faut trouver un nouvel équilibre entre la ville, la nature et l’agriculture »

« Le but du document est de fixer les limites entre ce qui est urbain et ce qui ne l’est pas », explique Grégory Bernard. « La préservation des espaces naturels, des terres agricoles, mais aussi la préservation du paysage urbain, du paysage naturel, des éléments patrimoniaux du territoire est pour moi le premier sujet de la réglementation. Ensuite, dans la bifurcation que doit prendre ce territoire, se pose la question du modèle, de la manière dont nous nous sommes développés depuis des années » poursuit l’édile métropolitain délégué au PLUi et aux Opérations de développement d’intérêt métropolitain « Comme dans Dans d’autres territoires en France, cela a été très clairement mis en évidence par notre diagnostic, nous avons développé beaucoup de forme suburbaine avec des lotissements qui ont consommé beaucoup d’espace, qui ont fait disparaître beaucoup de terres agricoles, environ 20 hectares par an, et nous avons développé l’économie autour des zones d’activités, où là aussi les terres agricoles ont été sacrifiées en développant les routes, les réseaux et en mettant des box les uns à côté des autres. Tout cela a fait beaucoup de mal à nos paysages, a fait disparaître des terres pourtant très utiles à l’habitat du territoire et à la capacité d’avoir une certaine autonomie en matière alimentaire. Nous devons trouver un nouvel équilibre entre la ville, la nature et l’agriculture ».

 
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