Experte des cultures de l’imaginaire, Alexandra Müller a contribué à la création du Centre Pompidou de Metz et dirigé des expositions de renommée internationale. Elle succède à Marie Masson, ancienne directrice des Utopiales, qui avait lancé il y a plus de deux ans le projet de Cité des Imaginations, avec notamment la préfiguration du nouveau Musée Jules Verne.
Alexandra Müller prendra ses fonctions alors que l’ancien CAP44 entame sa transformation pour devenir, d’ici fin 2028, la future Cité des Imaginaires avec le grand musée Jules Verne. Elle est membre du comité scientifique de la Cité des Imaginaires depuis deux ans.
Ce projet majeur, consacré à l’œuvre de Jules Verne, interroge la modernité et alimente les débats contemporains sur le progrès, l’inconnu, la différence et les transitions écologiques.
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« Nous sommes ravis qu’Alexandra Müller soit arrivée à Nantes et prenne la direction du Musée Jules Verne et de la Cité des imaginaires. C’est une professionnelle reconnue dans le domaine muséal et elle a déjà mené des réflexions et travaux de qualité sur la question des imaginaires. Je ne doute pas qu’elle saura faire avancer avec dynamisme et ambition ce projet culturel majeur pour la Métropole. », confie Johanna Rolland dans un communiqué.
Spécialiste de l’imaginaire
Diplômée en philosophie, littérature française et arts visuels de l’Université de Münster, Alexandra Müller débute sa carrière en France et en Allemagne, en galerie et au Goethe Institut. Après des expériences à la DRAC et à la Maison de Victor Hugo, elle rejoint Laurent Le Bon pour la préfiguration du Centre Pompidou Metz.
Elle a travaillé sur le projet architectural, la programmation et le lien avec le territoire. En 2009, elle rejoint le nouveau Pompidou Metz en tant que chargée d’études, travaillant sur les expositions, la conservation préventive et divers projets transversaux en lien avec les publics.
Spécialiste de la littérature et des cultures imaginaires, elle poursuit ses recherches et a été commissaire de l’exposition « Un musée imaginaire — Et si l’art disparaissait ? » en 2016, inspiré du roman Fahrenheit 451 par Ray Bradbury (trad. Jacques Chambon et Henri Robillot, Gallimard) puis par « Les portes du possible — Art et science-fiction » en 2022.
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