Un locataire gagne son combat contre un promoteur immobilier montréalais – .

Un locataire gagne son combat contre un promoteur immobilier montréalais – .
Un locataire gagne son combat contre un promoteur immobilier montréalais – .

Cependant, en 2019, elle a reçu un avis de quitter les lieux.

Ce texte est une traduction d’un article de CTV News.

L’appartement est situé au-dessus de l’ancien restaurant DaGiovanni, en face de la station de métro Berri, juste à l’ouest du Village. L’immeuble est maintenant condamné et prêt à être démoli pour la construction d’un complexe d’appartements moderne de 16 étages.

L’histoire a déclenché une bataille juridique de cinq ans qui a empêché Mondev, un développeur majeur, de lancer le projet.

Mme White n’a pas voulu céder et n’a pas accepté les conditions proposées par l’entreprise pour déménager. Elle a fait valoir qu’elle ne pourrait jamais trouver un autre appartement au même prix.

En guise de compensation, Mme White a exigé un appartement dans le nouveau complexe et un paiement en espèces.

Son avocat a finalement réussi à négocier un accord.

« Elle est très soulagée, car elle risquait d’être expulsée depuis cinq ans », explique Manuel Johnson, qui travaille pour une entreprise spécialisée dans l’aide aux causes sociales.

Voir aussi : Un couple de Sherbrooke trouve un logement grâce à un de nos reportages

Mondev fournira à Mme White un logement de qualité dans l’un de ses projets voisins, afin qu’elle puisse rester dans le quartier. Elle paiera également un loyer réduit.

L’avocat de Mme White estime que l’accord n’est pas excessif et que sa cliente n’avait pas d’autre choix que de se battre car les lois actuelles ne prévoient que le strict minimum.

Un promoteur peut expulser des locataires lorsqu’un immeuble est prévu pour la démolition et n’est tenu de payer que l’équivalent de trois mois de loyer et de frais de déménagement.

M. Johnson critique la ville pour ne pas avoir imposé de règles plus strictes aux promoteurs avant de délivrer des permis de démolition afin de mieux protéger les locataires.

« Il est impensable que quelqu’un doive se retrouver sans abri pour faire place à un projet de développement », a-t-il déclaré. « La loi devrait être modifiée pour exiger le relogement des locataires déplacés dans des conditions égales ou meilleures. »

Les représentants des développeurs n’ont pas répondu aux demandes d’entrevue de CTV News.

Pour Mme White, l’accord lui donne au moins la confirmation qu’elle ne se retrouvera pas sans endroit où aller.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Millau. Les seniors du Foyer Capelle fêtent aussi la musique
NEXT Collège Henri-Dheurle à l’heure olympique avec un champion français de tennis adapté