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« Ça n’aurait pas pu mieux se passer » – .

De retour chez elle, devant sa famille réunie en tribune, la championne d’équitation Jeanne Sadran s’est élancée dans la clairière sous un tonnerre d’applaudissements. En duo avec Dexter de Kerglenn, son cheval, la cavalière a réalisé un double sans-faute en un temps record. Face aux trente-six autres participants, elle s’est imposée sur le parcours complexe dessiné par le chef de piste Grégory Bodo.

Avec cette première victoire dans un Grand Prix 5 étoiles, Jeanne Sadran représente désormais la relève du saut d’obstacles français. Elle s’envolera pour l’Arabie Saoudite pour participer à la Super Finale à Riyad en novembre prochain. En pleine balade matinale sur le dos de Dexter, la jeune toulousaine a répondu à nos questions au rythme du martèlement de ses sabots.

Paris Match. Vous avez été la première de votre famille à vous lancer dans l’équitation avant d’être rapidement rejointe par votre petite sœur Louise. Comment vous est venue cette passion ?
Jeanne Sadran. J’ai fait mon premier poney club à l’âge de quatre ans. J’ai tout de suite accroché et je n’ai plus arrêté. J’ai fini par mettre de côté les autres sports que je pratiquais pour me consacrer uniquement à l’équitation.

Vous vous êtes rapidement orienté vers les compétitions ?
Oui ! J’ai fait ma toute première compétition à l’âge de 12 ans, ce qui est relativement tard dans ce milieu. Normalement, on prend la voie de la compétition vers l’âge de 8 ans.

Jeanne Sadran sur Dexter de Kerglenn (1er) remporte le Longines Global Champions Tour Grand Prix de Paris présenté par Ville de Paris lors de la 10ème édition du « Longines Paris Eiffel Jumping » à la Plaine de Jeux de Bagatelle à Paris le 22 juin 2024.

Veeren-Perusseau/Bestimage / © Veeren-Perusseau/Bestimage

Votre père, Olivier Sadran, a été président du Toulouse Football Club durant votre enfance. Vous avez donc été plongé dans une certaine ambiance de compétition, qu’en avez-vous retenu ?
Oui, il a été propriétaire du club pendant 18 ans. Ce dont je me souviens le plus, c’est l’esprit de soutien et d’encouragement. Ma famille vient souvent me voir pendant les compétitions, ils sont très présents pour moi.

Le reste après cette annonce

Ce week-end, vous avez triomphé dans le « Longines Paris Eiffel »comment as-tu vécu cette compétition ?
Ça ne pouvait pas mieux se passer ! J’ai gagné mon premier Grand Prix 5 étoiles, c’est vraiment fantastique. En plus c’est une victoire à domicile donc c’est encore mieux, le public était fantastique.

Un double sans-faute à 22 ans, c’est inhabituel…
Les compétitions de ce type sont généralement organisées relativement tard. Vers 30-35 ans, les cavaliers présentent leur premier Grand Prix 5 étoiles.

Comment vous êtes-vous préparé à une telle compétition ?
Je me prépare en continu, tous les jours, tout le temps. La condition physique d’un cheval, son entraînement, sa technique : il faut des mois, voire des années, pour se construire. Pour préparer Dexter, j’ai travaillé chaque jour sur ses points faibles, ceux qui avaient pêché lors des dernières compétitions.

Vous attendiez-vous à un tel succès ?
Cela faisait quelques jours que mon cheval était vraiment en forme et nous obtenions de bons résultats ensemble. Je l’attendais un peu je dois l’avouer, c’est une belle récompense pour le travail fourni. Grâce à cette victoire, j’ai progressé au classement mondial et plusieurs belles compétitions s’offrent à nous.

Jeanne Sadran sur Dexter de Kerglenn (1er), Kent Farrington sur Myla (2e), Johan-Sebastian Gulliksen sur Equine America Harwich Vdl (3e) – Longines Global Champions Tour Grand Prix de Paris présenté par la Ville de Paris lors de la 10e édition du « Longines Paris Eiffel Jumping » à la Plaine de Jeux de Bagatelle à Paris le 22 juin 2024.

Pierre Pérusseau / Veeren / Bestimage / © Pierre Pérusseau / Veeren / Bestimage

Vous partagez cette victoire avec votre étalon Dexter. Comment s’est créé ce lien si fort entre vous deux ?
Je l’ai eu quand il avait six ans, aujourd’hui il en a onze, c’est donc moi qui ai fait toute sa formation. Il est à la maison depuis quelques temps maintenant, nous l’avons fait évoluer jusqu’à atteindre le niveau qu’il a maintenant et c’est une vraie réussite.

Grand Prix Hermes CSI 5 – Jeanne SADRAN (FRA) riding DEXTER DE KERGLENN – Saut Hermès 2024 at the Grand Palais Ephémère in Paris on March 17, 2024.

Michael Baucher / Panoramique / Être
/
© Panoramique

Il a un bon caractère ?
Il a beaucoup de personnalité ! C’est assez drôle. Par exemple, son box, c’est son territoire. Il ne faut pas y aller, c’est vraiment sa maison. C’est un trait qu’on retrouve souvent chez les étalons mais avec Dexter c’est un niveau au-dessus, il peut devenir grognon. Au-delà de ça, il est super sympa, il a un très grand cœur et c’est un plaisir de s’occuper de lui. On se complète très bien.

Quels sont les prochains objectifs ? Vos rêves ?
Dans deux semaines, je participerai à une compétition à Monaco, le « Monte-Carlo International Jumping ». Ensuite, petite pause estivale bien méritée. Côté rêve, j’ai très envie de participer aux grands championnats et même aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028.

 
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