une évaluation préalable est nécessaire – .

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Le système éducatif marocain a tout à gagner à sceller un partenariat stratégique avec le secteur privé, comme le prévoit la loi-cadre y relative qui met l’accent sur la modernisation du système à travers le renforcement de ce partenariat public-privé. Lors d’un séminaire organisé par la Fédération de l’enseignement privé, les différents intervenants ont tenu une discussion visant à explorer les différentes avenues de collaboration.

La qualité du système éducatif a toujours suscité des controverses. Un critère auquel la tutelle attache une importance capitale dans la réforme éducative. Et afin de moderniser ce système, la loi-cadre y afférente définit les objectifs clés nécessaires à la transformation du paysage éducatif au Maroc. L’un des aspects fondamentaux sur lesquels se concentre la réforme est le renforcement de la collaboration entre les secteurs public et privé en vue d’améliorer la qualité.

Ainsi, afin d’explorer les différentes pistes de collaboration, la Fédération de l’Enseignement Privé a organisé un séminaire sous le thème « L’Éducation nationale, quel partenariat public-privé pour relever les défis de demain ? Pour le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, l’objectif de ce partenariat est de pouvoir offrir un enseignement de qualité en développant des techniques pédagogiques adaptées.

Le rôle du secteur privé dans ce domaine est crucial, de par son expertise, et peut ainsi être un moteur de développement. Le secteur public compte également sur la participation du secteur privé pour s’aligner sur le marché du travail. Il en va de même pour le volet relatif à la recherche et à l’innovation. « L’éducation est un projet important et le partenariat public-privé n’est plus une option, mais une nécessité », affirme le ministère.

Pour la réflexion
Pour le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, la contribution du PPP à l’amélioration du système éducatif passe par la consolidation de la mobilisation nationale autour de l’école nouvelle, la diversification des sources de financement, la lutte contre les inégalités sociales de réussite, l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage ainsi que l’amélioration de l’innovation et de la recherche et du développement.

En ce sens, les pistes de réflexion ont conduit à la conclusion que les deux secteurs sont interdépendants, s’influencent mutuellement et ne peuvent faire l’objet de réformes partielles. En outre, le CSEFRS a souligné que les conséquences, en termes de coûts d’opportunité, de la non-réforme auront des impacts bien plus coûteux que le coût de la réforme. Mais comment le secteur privé pourrait-il y contribuer ? Pour Aziz Kaichouh, secrétaire général du CSEFRS, il est essentiel de procéder à une analyse des composantes physiques et logiques du système éducatif, pour pouvoir explorer les pistes possibles, dans le cadre d’une concertation collective et sereine.

Pour ce faire, le CSEFRS propose d’évaluer d’abord les réalisations actuelles afin de mesurer les opportunités manquées. Cette démarche préparatoire est indispensable pour pouvoir mener une étude exploratoire et prospective. Il serait également judicieux de réaliser un benchmark pour s’inspirer d’autres expériences. En matière de gestion, le conseil recommande la déconcentration et le renforcement de la mise en œuvre du principe de subsidiarité.

« Le rôle de l’État central peut se limiter aux fonctions principales et déterminantes du système éducatif, à savoir la conception et l’évaluation. Ainsi, la fonction de gestion du système doit être décentralisée au profit des établissements. Une distinction claire doit être faite au sein des établissements, publics et privés, entre les fonctions de gestion administrative et de gestion pédagogique », recommande le CSEFRS.

L’aspect financement n’est pas en reste. À cet égard, le conseil prône le développement de l’équité dans le système éducatif dans son ensemble, ce qui passe par la régulation des frais de scolarité pour les établissements privés.

De son côté, le ministère de tutelle a rappelé l’engagement du département à atteindre les objectifs de la feuille de route 2022-2026, comptant sur la conclusion d’un partenariat stratégique avec le secteur privé pour y parvenir. En ce sens, il est prévu de fournir des services et des infrastructures économiques, sociologiques et administratives de qualité et à faible coût tout en instaurant un mode de gouvernance basé sur l’efficacité. A noter que les chiffres officiels indiquent que le nombre d’établissements privés est de 7.844, avec 1.223.508 étudiants. Les personnels pédagogique et administratif comptent respectivement 81.727 et 7.844 personnes.

Maryem Ouazzani / Inspirations ECO

 
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