« Ni RN, ni LFI », barrage… Quelles consignes de vote après le premier tour ? – .

« Ni RN, ni LFI », barrage… Quelles consignes de vote après le premier tour ? – .
« Ni RN, ni LFI », barrage… Quelles consignes de vote après le premier tour ? – .

A trois jours des élections législatives, la question des consignes de vote à l’issue du premier tour n’est pas réglée dans tous les partis politiques. Si les principales forces de gauche appellent à faire barrière à l’extrême droite, plus que jamais leur favorite, le camp présidentiel semble s’orienter vers le slogan « ni RN, ni LFI ». D’autres promettent de tout faire « pour empêcher la France insoumise d’accéder au pouvoir », comme l’eurodéputé LR François-Xavier Bellamy. Nous résumons pour vous les positions prises.

Suivez notre direct de ce jeudi 27 juin consacré aux élections législatives

« Ni RN ni LFI » pour le camp présidentiel ?

Les partisans d’Emmanuel Macron n’ont pas officiellement indiqué quelles pourraient être leurs consignes de vote entre les deux tours. Mais lors d’un meeting mardi, le camp présidentiel s’est orienté vers le mot d’ordre « Vous RN, vous LFI »semblant établir une distinction entre les Insoumis d’un côté et les socialistes, communistes, écologistes de l’autre, rapporte leAgence France-Presse. Mais le chef de l’Etat n’a pas encore tranché.

La réunion s’est tenue par téléconférence, ont indiqué les participants.AFPconfirmant les informations de Parisien. Around the President of the Republic, Prime Minister Gabriel Attal, the party leaders of the presidential camp (Stéphane Séjourné, François Bayrou, Édouard Philippe, Hervé Marseille and Laurent Hénart), the President of the National Assembly Yaël Braun-Pivet participated. and some ministers (Gérald Darmanin, Bruno Le Maire and Rachida Dati).

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Les participants sont passés à l’action « l’idée qu’il faut continuer à montrer l’inanité des programmes, notamment sur le plan économique, avec un risque de confiscation fiscale qui se ferait au grand jour pour le Nouveau Front Populaire, et de manière clandestine pour le Rassemblement National »une source a déclaré auAFP.

Je ne choisirai pas La France insoumise, ni le Rassemblement National

— Gérard Larcher, président LR du Sénat

“Personnellement, je ne choisirai pas La France insoumise, ni le Rassemblement National”avait lancé le 12 juin Gérard Larcher, le président LR du Sénat, sur le plateau du 20 heures. TF1. Sur CNewsGérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a affirmé le lendemain qu’il ne voterait pas “pas pour un candidat RN, ni pour un candidat LFI” en cas de duel aux élections législatives.

Même question au Premier ministre Gabriel Attal, le 22 juin, Le Parisien …et même réponse : « Mes valeurs me poussent à tout faire pour éviter que des gens ne viennent à la tête de notre pays, attisés par la division, la haine et l’affaiblissement de notre pacte républicain ».

mercredi le LCIJean-Luc Mélenchon, le leader des Insoumis, jugé “infâme” pour mettre LFI et le Rassemblement national dos à dos.

Retrouvez tous les résultats du premier tour des élections législatives 2024

A gauche, un « retrait républicain » pour battre le RN

Ils ont appelé mardi 25 juin, dans une tribune du Monde la droite, le centre et la gauche pour mettre en place un accord de retrait entre les deux tours des législatives face au Rassemblement national. Parmi les signataires, plus de 220 personnalités : Olivier Faure, le patron du Parti socialiste, Marine Tondelier, la cheffe des écologistes, Laurent Berger, l’ancien chef de file de la CFDT, mais aussi Clément Beaune et Agnès Pannier-Runacher, anciens et actuels ministres d’Emmanuel Macron.

“Comme de nombreux exemples l’ont montré, dans le passé mais aussi aujourd’hui en Hongrie avec Viktor Orban ou en Russie avec Vladimir Poutine, l’extrême droite excelle à changer les règles du jeu, à éliminer les contre-pouvoirs et à anesthésier le débat public.” expliquent les signataires. « Nous savons quand elle accède au pouvoir, mais nous ne savons jamais quand et comment elle le quittera. »préviennent-ils.

The next day, Marine Tondelier wrote to the party leaders of the Macronist camp, Édouard Philippe (Horizons), Stéphane Séjourné (Renaissance), François Bayrou (Modem) and Hervé Marseille (UDI), to convince them to accept a « Retrait républicain » afin de battre le RN. Elle a également accusé ses homologues du centre et de droite d’avoir “perdu leur boussole”contrairement au « électeurs de gauche » OMS « Je n’ai jamais hésité » pour bloquer l’extrême droite, “pas par plaisir mais parce qu’on a des principes”.

Aucun électeur insoumis, j’en suis certain, ne donnera jamais sa voix au Rassemblement National.

— Jean-Luc Mélenchon, leader of LFI

Les Écologistes ont même été le premier parti de gauche à annoncer que leurs candidats arrivés en troisième position se retireraient au second tour pour faire barrage au RN. Une position partagée ce jeudi par le Parti communiste français : « Si un candidat PCF se retrouve qualifié au second tour en troisième position dans une triangulaire, il se retirera pour que le candidat Républicain le mieux placé ait les meilleures chances de battre l’extrême droite »peut-on lire dans un communiqué.

La France insoumise (LFI) demandera également dimanche, à l’issue du premier tour, de ne pas donner leur voix aux candidats du Rassemblement national au second tour, où les candidats de gauche ne seront plus présents, a déclaré mercredi le LCI Jean-Luc Mélenchon.

« Aucun électeur Insoumis, j’en suis certain, ne donnera jamais sa voix au Rassemblement national. Et nous leur dirons que personne n’est obligé de faire cette bêtise, quel que soit son motif. », a-t-il indiqué. Son parti a néanmoins indiqué qu’il attendrait les résultats du premier tour pour donner des instructions en cas de vote triangulaire.

Ils bloqueront le Nouveau Front Populaire

Dès le 13 juin, l’eurodéputé LR François-Xavier Bellamy indiquait qu’il voterait ” Bien sûr “ pour le RN contre un candidat issu de l’alliance de gauche Front populaire s’il se trouvait dans une circonscription où LR était absent au second tour des élections législatives.

“Je ferai tout pour empêcher La France insoumise d’arriver au pouvoir”dit sur Europe 1 celui qui refuse ça “La France tombe dans cette alliance d’extrême gauche”.

Le leader contesté des Républicains Éric Ciotti, allié au RN, compte lui aussi reconquérir les députés de droite au second tour si son bloc n’obtient pas la majorité absolue. « Je ne peux pas imaginer que certains de mes amis rejoignent une coalition qui comprendrait des communistes, des socialistes et des amis de Madame Sandrine Rousseau »a affirmé celui que la direction de LR cherche à exclure de la présidence du parti.

De son côté, l’extrême droite réclame “bloquer l’extrême gauche”selon les mots de Jordan Bardella, le leader du RN, le 14 juin, sur RMC-BFMTV .

Ils réservent leurs réponses

Interrogé à ce sujet sur France Inter Mercredi, le chef du parti Horizons, Édouard Philippe, a refusé de donner sa position avant le résultat de dimanche soir. “Aujourd’hui, je me bats pour le premier tour”a-t-il expliqué, assurant qu’il aurait « la possibilité de s’exprimer de manière extrêmement claire » sur ce point « le soir et le lendemain du premier tour ».

Selon un participant au camp meeting présidentiel de mardi, visant à discuter de la « stratégie de campagne », « Cela ne rendrait pas service à nos candidats de dire ce que nous allons faire pour le second tour ». Cette source a mentionné un possible « stratégie circonscription par circonscription ».

Interrogé le 13 juin sur un éventuel duel entre la gauche et le RN, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, est intervenu sur Radio Sud : « Les deux sont également mauvais pour la France. J’espère que je n’aurai pas à faire de choix. Pour le moment, nous sommes en campagne. Combattez… “

 
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