Quand les terrasses des cafés se lèvent pour les relayeurs
Plus l’heure du passage de la flamme approchait, plus les rues se remplissaient. Personne ne voulait manquer ce moment.
Pour s’assurer une bonne place sur le parcours, certains Strasbourgeois attendaient déjà tandis que les barrières pour délimiter le parcours étaient encore en cours d’installation.
La ville entière était habillée aux couleurs des Jeux Olympiques. Des affiches communales avec le slogan « Vive le sport, vive la flamme » annonçaient depuis plusieurs jours cette journée de fête et le message est passé. Le Phrygès, le logo de Paris 2024, les anneaux et la flamme olympique étaient affichés jusque sur la bordure vitrée du balcon d’une garderie qui surplombe le parcours.
Cet événement était incontournable donc tout le monde en a profité.
Des gens qui restent à la maison ? Ils étaient à leur fenêtre pour admirer la flamme. Ceux qui ont travaillé ? Certains se sont arrêtés sur le chemin du retour pour l’apercevoir. Même les badauds assis aux terrasses des cafés ont profité de cette ambiance particulière, certains clients en pleine consommation rue du Vieux-marché-aux-poissons se levant pour applaudir l’arrivée du relais collectif qui s’installait devant eux.
Preuve que le relais de la flamme olympique rassemble bien plus que des passionnés de sport, certains ont découvert en attendant le record d’Arsène Wenger. Cela tombe bien, c’est lui qui fut le dernier relayeur dans la capitale européenne.
Le parcours alsacien de la flamme olympique s’est terminé là, mais pas les célébrations. Après s’être étirés dans l’espace, ils s’étireront également dans le temps avec des activités sportives prévues place Kléber jusqu’au 30 juin.
La flamme olympique n’a passé qu’un après-midi à Strasbourg, mais les souvenirs resteront à jamais.
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