L’eau publique ouvre, à Strasbourg, les vannes de ses relations avec l’enseignement supérieur

L’eau publique ouvre, à Strasbourg, les vannes de ses relations avec l’enseignement supérieur
L’eau publique ouvre, à Strasbourg, les vannes de ses relations avec l’enseignement supérieur

Donner de la visibilité au secteur public dans l’enseignement supérieur relatif à l’eautel est l’objectif du convention signée début juin par France Eau publique (FEP) avec Engees (École nationale supérieure d’ingénierie de l’eau et de l’environnement) de Strasbourg (Bas-Rhin). Considéré comme un prototype duintensification des relations entre les futurs ingénieurs de l’eau et les établissements publics qui sont susceptibles de les recruter, cela crée un cadre d’action « promouvoir les métiers de la gestion publique et leur sens auprès des étudiants », « collaborer à des projets de recherche et développement », proposer des offres d’emploi et de stages, favoriser la participation des membres de France Eau publique à la vie de l’école de Strasbourg – à travers leur formation interventions, leur présence dans des jurys, etc. – et plus généralement pour « échanger des bonnes pratiques », complète Jean-Marc Willer, directeur d’Engees.

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La gestion publique est de plus en plus attractive

Une vision plus large

Les cosignataires n’ignoraient pas la pertinence de ces opportunités de dialoguemais ils sentaient que leur mise en œuvre devait devenir plus significative et systématique dans le contexte du changement climatique et de la transition écologique. ” Celui change fondamentalement la relation avec l’eau et nous demande de nous rapproche des universités, de la recherche et des start-up », explains Christophe Lime, president of France Eau publique.

« Nos métiers ont du sens »

L’élu, également vice-président chargé de l’eau et de l’assainissement de la communauté d’agglomération Grand Besançon Métropole (Doubs), voit ce bouleversement comme un opportunité d’attractivité pour le secteur public afin de capter les « talents » également convoités par les groupes privés. « Dans nos collectivités, les métiers de l’eau interagissent avec d’autres services en charge du paysage ou de l’urbanisme. Venir chez nous, c’est s’ouvrir à des perspectives de fonctions variées et une approche en termes de relation avec les usagers, au service de la transition écologique. Tout cela donne du sens à nos métierset je pense que ce discours a un sens particulier pour les jeunes d’aujourd’hui », argumente Christophe Lime.

Engees confirme, de son côté, son « vocation à nouer des relations avec tous les opérateurs, quel que soit leur statut », rappelle son directeur Jean-Marc Willer. La participation, fondée sur le volontariat, à des conférences et ateliers animés par des représentants du service public (Eau de Paris, Syndicat de l’eau et de l’assainissement d’Alsace-Moselle – SDEA, etc.) à l’occasion de la signature de la convention démontre, selon Jean -Marc Willer, l’attention portée à ce modèle : “Une trentaine d’étudiants sont venus spontanément, c’est une bonne audience.”

France Eau publique entend donc reproduire de tels accords avec l’enseignement supérieur et plus généralement établir des liens avec d’autres établissements proposant des formations aux postes d’opérateurs et de techniciens. « Nous avons besoin de recrues compétentes à tous les niveaux de qualification »souligne son président.

 
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