Quinze organismes communautaires familiaux implantés dans les Laurentides

Quinze organismes communautaires familiaux implantés dans les Laurentides
Quinze organismes communautaires familiaux implantés dans les Laurentides

Publié le 26 juin 2024 par Médialo

À l’occasion de la Journée mondiale des parents qui avait lieu ce samedi 1er juin, la Fédération québécoise des organismes communautaires familiaux (FQOCF) a lancé sa campagne intitulée Nous sommes là. Partout pour vous. Une action qui vise à rappeler aux parents qu’ils peuvent obtenir de l’aide à tout moment.

Catherine Drouin, general director of the Maison de la Famille du Nord de Mont-Tremblant. (Photo courtesy)

Par Hugo Saez|[email protected]

Alors que près de 70 % des parents n’utilisent pas ce type d’aide à la parentalité et que 15 % d’entre eux ne connaissent même pas son existence, il s’avère que les OCF agissent selon les besoins au sein de leur communauté. « Les OCF jouent un rôle crucial. C’est une période où nous soutenons les parents dans leurs compétences parentales. Ce sont eux qui subissent la première pression au sein de leur famille, ils doivent prendre le temps de souffler et de se donner une belle tape dans le dos », rapporte Alex Gauthier, directeur général de la FQOCF.

« Le besoin que nous constatons le plus est d’avoir accès à des moments et des lieux où nous pouvons nous rencontrer sans avoir un contexte de consommation. Dans notre société où tout va très vite, on se rend compte qu’il peut très vite y avoir une perte du lien social», constate Catherine Drouin, directrice générale de la Maison de la Famille du Nord de Mont-Tremblant.

Créer des liens

Définis par Alex Gauthier comme « un dernier filet de sécurité pour les familles avant qu’elles n’aggravent leur situation », les OCF agissent concrètement au quotidien.

« Un papa a frappé à la porte parce qu’il avait un problème avec son permis de travail. Nous ne sommes pas des spécialistes de l’immigration, mais notre nouvel intervenant l’a écouté et l’information a été transmise au député. Il s’est avéré qu’il s’agissait d’une erreur administrative qui a été corrigée par plusieurs personnes. C’est la preuve que ce n’est pas l’expertise qui fait avancer, c’est le temps qui nous fait avancer », affirme Catherine Drouin.

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