un joueur dénonce un certain monopole des clubs

un joueur dénonce un certain monopole des clubs
un joueur dénonce un certain monopole des clubs

Citoyen de Longueuil, François St-Amant joue au pickleball depuis des années. Il le dira lui-même : le plus beau terrain est à Longueuil ! Mais il y a un problème : l’accessibilité de ces douze cours est en effet très difficile en raison des clubs qui réservent un pourcentage énorme des plages horaires disponibles. Au contraire, le Club de Pickleball Longueuil veille à ce que des plages horaires publiques soient disponibles.

M. St-Amant a fait part de ses doléances aux élus lors de la séance du conseil municipal du 11 juin. « Contrairement à ce que pensent certains, le pickleball n’est pas réservé exclusivement aux aînés », affirme avec humour l’homme de 45 ans qui pratique assidûment. ce sport de raquette.

Vérification faite, le Club de pickleball de Longueuil, les retraités Les Joyeux et la maison Le Réveil réservent 100 % des matinées, de mai à octobre. « Le Club de pickleball de Longueuil occupe à lui seul 78 % des plages horaires matinales et 22 % de l’horaire total estival. Ils jouent aussi en soirée », souligne M. St-Amant.

Fort de ses 350 membres, le Club de Pickleball Longueuil n’accepte plus de nouvelles inscriptions dans ses rangs.
« Plusieurs membres du Club de Pickleball Longueuil sont également membres des deux autres clubs. Au final, ce sont toujours les mêmes qui jouent », affirme-t-il.

M. St-Amant précise qu’à sa connaissance, plusieurs de ces personnes n’habitent pas Longueuil. « Je ne pouvais pas aller jouer sur un terrain appartenant à la municipalité de Boucherville. Pourquoi peuvent-ils venir jouer avec nous ?

D’ailleurs, ni le Club de Pickleball Longueuil ni les retraités Les Joyeux n’apparaissent sur la page Internet des organismes reconnus par la Ville.

«Comment des clubs qui ne sont pas reconnus par la Ville peuvent-ils réserver autant de temps de jeu», demande M. St-Amant, qui demande à la Ville de supprimer des plages horaires appartenant actuellement à ces groupes afin de rendre la réservation des terrains plus équitable.

Politique de reconnaissance des organisations
«La Ville de Longueuil déposera prochainement une Politique de reconnaissance des organismes qui devrait régler en partie ce problème», a assuré le chef de la majorité Jonathan Tabarah.

Un des points de cette politique obligera les personnes venant de l’extérieur de Longueuil à payer 155 $ annuellement pour une carte Accès.

Aussi, dans son propre document, la Ville indique que les organismes dont la fonction première est d’offrir des services à leurs propres membres et dont l’offre de services et d’activités n’est pas publique, ainsi que les associations professionnelles ou communautaires retraitées ne sont pas admissibles.

“Faux”
En réaction aux commentaires de M. St-Amant, Jean-Marie Durand, président du Club de Pickleball Longueuil, a souhaité corriger certains commentaires par courriel.

« Allez regarder les tableaux de la Ville de Longueuil sur la disponibilité des terrains de pickleball et vous verrez que tous les matins ont des heures publiques, y compris la fin de semaine au profit des travailleurs. Il en va de même pour les soirées, dont 5 sur 7 sont entièrement publiques sur chaque site », souligne-t-il.

M. Durand ajoute que, depuis 10 ans, les bénévoles du club ont réussi à justifier la nécessité de construire des terrains de pickleball à Longueuil pour le nombre grandissant d’amateurs de ce sport.

La Ville a finalement livré 6 lots au parc Immaculée-Conception à la fin de l’été 2022 et 6 autres lots au parc Jean-Béliveau au début de l’été 2023.

«Le Club travaille toujours à se doter de terrains supplémentaires pour mieux répondre à la croissance rapide du nombre d’amateurs de pickleball à Longueuil, pour tous les amateurs de pickleball, membres du Club ou non», précise M. Durand.

Il ajoute que les horaires matinaux du Club avant l’arrivée des nouveaux terrains étaient réservés aux patinoires fissurées dont personne ne voulait. « Ces horaires ont été partiellement transférés aux nouveaux terrains de pickleball actuels. »

« Enfin, assure M. Durand, le Club de pickleball de Longueuil est un organisme officiellement reconnu par la Ville depuis 10 ans et les organismes sans but lucratif qui ont des heures réservées aux terrains de pickleball doivent payer pour ces heures. «En fin de compte, ce sont les membres de ces organismes à but non lucratif qui paient pour jouer, ce n’est pas gratuit pour eux», insiste M. Durand.

«Certains nouveaux joueurs de pickleball qui viennent de découvrir ce sport et qui ont un accès libre, gratuit et public aux 2 sites 80% du temps répandent des mensonges sur cette question à Longueuil. Je dirais qu’il faut être prudent avant de répéter plusieurs mensonges qui ont été répandus récemment», a conclu M. Durand.

Une question d’équité

Rencontré sur les terrains de pickleball de Longueuil, M. St-Amant nie vouloir empêcher les retraités et les aînés de pratiquer leur sport favori. “Bien au contraire! Mais je crois qu’il y aurait moyen de faire en sorte que les citoyens de Longueuil qui souhaitent aussi jouer au pickleball dans leur ville puissent le faire sans avoir besoin de fonder un organisme !

 
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