Peu d’affiches sur la « reduflation » attendues dans les rayons des supermarchés lundi : Actualités

« Moins de dix » références chez Coopérative U, aucune chez Carrefour et Intermarché… Le décret obligeant les grandes surfaces à mieux signaler les produits concernés par les pratiques de « reduflation » entre en vigueur lundi, mais peu d’affiches sont attendues dans les rayons, selon les professionnels.

Les supermarchés de plus de 400 m2 devront arborer à partir de lundi une affiche indiquant les produits, alimentaires ou non, qui ont vu “leur quantité réduite mais pas leur prix”, comme l’a expliqué la ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire au quotidien Ouest France en 2017. mi-avril.

L’affiche doit préciser : « Pour ce produit, la quantité vendue est passée de X à Y et son prix au kilo, gramme ou litre a augmenté de X % ou X € », explique-t-elle.

La reduflation, une pratique légale, rend les augmentations de prix moins perceptibles pour les consommateurs.

L’affichage du prix au litre ou au kilo, qui met en évidence une augmentation de prix, est pourtant déjà obligatoire et les spécialistes soulignent également que les réductions de quantités s’accompagnent souvent de modifications de recettes.

Récemment, l’association Foodwatch à l’origine de l’alerte à ce sujet avait pointé du doigt le fameux fromage fondu Kiri, qui avait perdu 2 grammes en 2022. Mais le fabricant, Bel, a assuré qu’il ne s’agissait pas de masquer l’inflation mais d’un changement. en recette, notamment avec un produit fabriqué en France à base de lait français.

Quant aux grandes surfaces, elles estiment que ce devrait être aux industriels agro-industriels de prendre en charge cet étalage.

Chez la Coopérative U, 4e acteur du secteur derrière E.Leclerc, Carrefour et Les Mousquetaires/Intermarché, « moins de dix » références seront concernées, sur les milliers voire dizaines de milliers vendues par une grande surface, a indiqué un porte-parole. . parler à l’AFP. “Quand on respecte les règles et normes édictées par le système, seuls ces produits entrent dans cette catégorie.”

Carrefour indique de son côté avoir « mis en place une procédure qui vise à identifier » en amont les produits potentiellement concernés. Il n’y aura donc « aucun cas de ‘shrinkflation’ en magasin au 1er juillet », assure le distributeur, qui estime que le système « responsabilise les fournisseurs » et précise qu’il respectera le décret si un produit était ultérieurement concerné.

Aux Mousquetaires/Intermarché, il “n’y aura pas de produits concernés au 1er juillet, donc pas d’affiche”, selon la communication du groupe. E.Leclerc n’a pas répondu à l’AFP vendredi après-midi.

 
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