pour la dixième année, l’art se découvre au bout du chemin

pour la dixième année, l’art se découvre au bout du chemin
pour la dixième année, l’art se découvre au bout du chemin

UNau bout d’un chemin. C’est un nom de festival tout à fait approprié. Car, au bout du chemin de la Corbière, au-delà de la maison de Frédéric Lallemand (photographe) et Pascal Vergeron (peintre), c’est la Dordogne. Une maison qui, depuis dix ans, s’est transformée le temps de quelques jours en galerie. « On libère totalement deux chambres au rez-de-chaussée et une à l’étage. Pendant la fête…

UNau bout d’un chemin. C’est un nom de festival tout à fait approprié. Car, au bout du chemin de la Corbière, au-delà de la maison de Frédéric Lallemand (photographe) et Pascal Vergeron (peintre), c’est la Dordogne. Une maison qui, depuis dix ans, s’est transformée le temps de quelques jours en galerie. « On libère totalement deux chambres au rez-de-chaussée et une à l’étage. Pendant le festival, on a effectivement l’impression de vivre dans une galerie », sourit Frédéric Lallemand.

Un exercice que le couple pratique depuis une décennie, mais c’est la dernière édition, « c’est un peu une fin de cycle. C’est quelque chose d’excitant mais aussi de difficile à organiser. Surtout qu’il faut tout déplacer à chaque fois. On ne dit pas qu’on ne fera pas autre chose, on ne le sait pas encore, mais ce sera différent», ajoute Pascale Vergeron.

« Nous voulions créer un événement basé sur l’art et les gens. »

Le festival est né d’une envie : « Montrer et faire découvrir les artistes qu’on apprécie sans jamais inviter les mêmes. Nous voulions créer un événement basé sur l’art et les gens. Notre choix se base sur la qualité du travail mais aussi sur le fait que la personne est humainement intéressante », précisent les deux. M’avez-vous vu et les egos démesurés n’ont pas leur place ici, contrairement à la créativité et à la simplicité. « Notre objectif est de proposer quelque chose de sérieux mais abordable, mêlant art de qualité et esprit bon enfant. »

Un public

Et le concept était plutôt séduisant. Au fil des années, le festival a trouvé un public, « au début, on était un peu timides. Nous avions peur d’être entre nous, de ne pas sortir du cercle de nos proches. Mais en fait, cela a bien démarré dès la première année. Nous avons eu de bons retours. Peut-être le fait que cela se déroule dans un lieu privé et cette proximité avec les artistes. Cela a permis d’attirer et de fidéliser un public, de créer du lien. À partir du moment où les gens reviennent, on gagne quelque chose. Et chaque année, nous espérons toucher un nouveau public, même si parfois les gens hésitent encore à revenir.

Le festival Au bout d’un chemin est basé sur la multidisciplinarité. Une exposition sur les 50 m² dégagés dans leur maison par Pascale Vergeron et Frédéric Lallemand accueille sept artistes, « 50 m² c’est pas mal, ça permet à chacun de créer son propre monde ». A cela s’ajoutent des concerts et une représentation. Cette année, en plus des créations de Pascale Vergeron et Frédéric Lallemand, nous pourrons découvrir les dessins du bordelais Bernard Privat, les sculptures de Philippe Doberset, l’art textile de Thomas Cabianca, les créations sonores-vidéo de Clara Joly. . «Il y aura aussi une projection de courts métrages (de Corian Dominguez)», ajoute Pascale Vergeron. Rendez-vous au bout du chemin.

Le programme

Vendredi 28 juin. 18h30 : réception d’ouverture et pot de bienvenue ; 20h30 : Concert et invité Zajj Duo, jazz mixte. Entrée : 8 euros ; cuisine maison, assiette : 7 euros. Samedi 29 juin. 11h00 : vernissage de l’exposition. 19h : Concert Wallpaper et Didier Vergbaud : post punk, poésie pop. 21h : Les Tortubes, trio de chansons déjantées. Entrée : 12 euros pour deux concerts ; cuisine maison, assiette : 7 euros. dimanche 30 juin. 11h00 : vernissage de l’exposition. 13h00 : auberge espagnole. 17h : « Bureau de tabac » de Fernando Pesoa lecture/performance de Robert Kérasmsi et Frédéric Guebert (au chapeau).

 
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