ce qui est autorisé… ou pas – .

Du 1 juillet 2024il sera possible de naviguer autour et dans la zone du parc éolien de la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), premier parc offshore en activité en Bretagne et deuxième en France, après celui de Saint-Nazaire.

Le Préfet Maritime de l’Atlantique, Jean-François Quérat, a signé vendredi 21 juin un décret encadrant cette reprise. Établi à l’issue « d’un dialogue continu entre les services de l’État et les différents usagers (plaisanciers, pêcheurs, etc.) », il sera complété dans les prochains jours par un arrêté complémentaire portant les dispositions relatives à la pêche professionnelle.

Quelles sont les conditions de navigation dans le parc…

• Vitesse maximum : La navigation au sein de la zone réglementée est désormais possible pour les navires de moins de 25 mètres, sous réserve d’une vitesse limitée à 12 nœuds. « Il ne faut donc pas imaginer que traverser le parc, au lieu de le contourner, permettra de gagner du temps », prévient François-Régis Bertaud du Chazaud, administrateur principal des Affaires maritimes.
• Identification de nuit ou par mauvais temps : En cas de mauvaise visibilité (de nuit ou de conditions météorologiques défavorables), un système AIS (système d’identification automatique) doit être transmis. C’est un boitier qui transmet automatiquement l’identité du bateau, son nom, sa position, son cap, etc.
• Zones interdites: La navigation et toute activité maritime restent interdites dans un rayon de 50 mètres autour de chacune des éoliennes et de 200 mètres autour du poste électrique. « Il est important de respecter cette distance. A cause des courants, on peut vite se retrouver plaqués contre les éoliennes et cela peut devenir dangereux », note l’administrateur principal des Affaires maritimes.
• Mouillage interdit : L’ancrage est interdit sur toute la zone du parc, en raison des câbles inter-éoliennes.
• Activités de plongée et tractées interdites : Les activités sous-marines et la navigation à l’aide d’engins aérotractés ou tractés (cerf-volant, ski nautique, etc.) sont interdites dans le territoire du parc.

Le reprise des activités s’accompagnera de la présence de moyens de l’Etat sur le territoire du parc dans une démarche pédagogique afin de sensibiliser à la réglementation en vigueur. « Si à l’usage, avec des accidents potentiels, on constate que les mesures ne sont pas suffisantes, indique François-Régis Bertaud du Chazaud, il faudra qu’elles évoluent. »

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