Place Garibaldi en quête d’identité à Nice – .

Place Garibaldi en quête d’identité à Nice – .
Place Garibaldi en quête d’identité à Nice – .

C’est incontournable : faites le test et renseignez-vous autour pour connaître le nom d’un lieu. Il y a fort à parier que Garibaldi sera en tête. C’est emblématique, c’est dans tous les guides, tout le monde le connaît. Logiquement, on peut donc supposer qu’il ne manque pas d’attractivité. Et pourtant, quand on y va à la rencontre des commerçants, les choses ne sont pas si évidentes.

« Beaucoup de choses ont été faites pour améliorer le lieunote Matthieu Pivet, patron de Garibaldi et président de l’association Garibaldi Ségurane. Les travaux de la rue Cassini cet hiver et bientôt ceux du port embelliront tout le quartier. Mais c’est vrai qu’il reste un lieu de passage. C’est normal, il y a deux lignes de tramway et nous sommes à la jonction entre le port et le Vieux Nice. C’est précisément cet aspect qui agace les propriétaires du Campo Caffè, les frères Frichet. Antoine, le frère, ne mâche pas ses mots. « Cela fait 7 ans qu’on est ici et ça a toujours été compliqué. Par rapport à la taille des entreprises là-bas, nous pourrions faire mieux. Le lieu est magnifique, c’est un outil très sympa mais mal exploité.

Les Niçois l’adorent mais y viennent rarement

Place Garibaldi, à 17h30, le 7 juin 2024. JUSTINE MEDDAH / Belle matinée.

Sa sœur et copropriétaire Annabelle Frichet analyse : « C’est simple dans la tête des Niçois, c’est un des plus beaux endroits de Nice mais pour autant, ils ne viennent pas. Sur la propreté, la présence de sans-abris, des choses ont été faites mais en termes d’attractivité, on patine.

Florian Maltese est à la tête du Roze (l’ancien Café de la Place) depuis un an et demi. Il parle franchement : « Au début, j’avais quelques a priori sur la clientèle du port mais finalement, c’est très agréable : populaire dans le bon sens du terme, avec beaucoup de touristes en été. Mais en hiver, c’est plus compliqué. Il y a eu des progrès par rapport à l’année dernière où nous avions des problèmes de sans-abri qui traînaient, parfois en train de se battre… Les choses vont mieux et les travaux sur Cassini sont terminés. Et il a des idées pour dynamiser le lieu, comme ses confrères. « C’est grand, on pourrait en profiter. Pourquoi pas un petit tournoi de pétanque ou de volley ? »

Marchés, concerts…

Florian Maltese est le saint patron de Roses. JUSTINE MEDDAH / Belle matinée.

Mathieu Pivet poursuit : “Nous avions pensé à une sorte de jeu de lumière avec des projections sur les façades.” Annabelle et Antoine Frichet ne manquent pas non plus d’idées : « Un marché alimentaire attirerait des gens. Ou un marché d’antiquités. Il y en a un le lundi sur le cours Saleya même si les places sont limitées. Ici, ce serait facile et puis, c’est cohérent car « historiquement, les antiquaires sont à Ségurane, on a de la place, profitons-en : on pourrait organiser des concerts de temps en temps. Il y a tellement de choses à faire, mais il faut avoir de la volonté.

Alexandre Davidov (à gauche) de Saint-Amour et Jean-Pierre Scarfone de Posto 17 et président de l’association des commerçants Bonaparte. (Photo Justine Meddah) JUSTINE MEDDAH / Belle matinée.
 
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