UNorsque la guerre en Ukraine semble prendre une nouvelle tournure, avec l’arrivée de soldats nord-coréens en Russie, la France a décidé d’apporter son soutien à Kiev. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, Paris a estimé qu’il n’y avait pas de « ligne rouge » concernant le soutien à l’Ukraine. « Nous soutiendrons l’Ukraine aussi intensément et aussi longtemps que nécessaire », a-t-il déclaré. BBC, le samedi 23 novembre.
Le ministre a également annoncé que Kiev avait l’autorisation de tirer des missiles français à longue portée sur la Russie « à des fins d’autodéfense », sans préciser si ces armes avaient déjà été utilisées. Cette semaine, pour la première fois, l’Ukraine a utilisé des missiles à longue portée américains et britanniques pour frapper le territoire russe, incitant Vladimir Poutine à menacer l’Occident : « Nous nous considérons dans notre droit d’utiliser nos armes contre les installations militaires des pays qui autorisent l’utilisation de missiles à longue portée américains et britanniques. de leurs armes contre nos installations. »
Interrogé sur la possibilité d’envoyer des troupes françaises au combat, Jean-Noël Barrot a indiqué qu’il n’excluait « aucune option ». Ce soutien indéfectible répond à la menace que fait peser Vladimir Poutine sur l’Europe. « C’est notre sécurité qui est en jeu », a assuré le ministre des Affaires étrangères. Pour chaque kilomètre carré avancé par l’armée russe, la menace se rapproche d’un kilomètre carré de l’Europe.»
Vers l’intégration de l’Ukraine à l’OTAN
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Jean-Noël Barrot s’est alors dit « ouvert à une invitation » de l’Ukraine à rejoindre l’Otan, comme l’avait demandé Volodymyr Zelensky, le président ukrainien. “Dans nos discussions avec nos amis et alliés, ainsi qu’avec les amis et alliés de l’Ukraine, nous nous efforçons de les rapprocher de nos positions”, a-t-il déclaré.
Il a également jugé que les pays occidentaux devraient augmenter leurs dépenses de défense. “Bien sûr, nous devrons dépenser plus si nous voulons faire plus, et je pense que nous devons faire face à ces nouveaux défis”, a-t-il déclaré à la BBC.