quelle place pour le Maroc ? – .

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Cobalt, manganèse, cuivre…, le Maroc dispose d’un potentiel avéré dans la production de minéraux critiques stratégiques. C’est ce qui ressort d’une analyse dédiée publiée par le quotidien Inspirations écologiques. «Grâce à son climat d’investissement favorable et à ses infrastructures de qualité, le pays cherche à capter une part des investissements massifs nécessaires à l’extraction et à la valorisation de ces ressources convoitées.», s’allume.

Le Maroc se positionne comme un acteur majeur grâce à son sous-sol et son secteur minier relativement développé. Parmi les principaux minéraux critiques, il se distingue dans la production de cobalt, de manganèse et de cuivre. En 2022, le Royaume figurait parmi les 12 premiers producteurs mondiaux de cobalt avec 2 300 tonnes extraites. Si cette quantité reste modeste par rapport aux 130 000 tonnes produites par la République démocratique du Congo (RDC), premier producteur mondial, elle démontre néanmoins le potentiel national.

«Le Maroc assure également une production régulière de manganèse, un métal essentiel pour les batteries. Quant au cuivre, métal clé pour les technologies propres, le pays a une tradition minière bien établie dans ce domaine. Au-delà de ces minerais, le sous-sol marocain recèle d’autres ressources prometteuses comme le lithium, le nickel, le chrome ou le graphite.“, Remarques Inspirations écologiques.

Avec la transition énergétique mondiale, la demande en minéraux critiques monte en flèche pour alimenter des technologies propres telles que les véhicules électriques, les batteries ou les énergies renouvelables. Selon le rapport de l’AIE, cette demande devrait être multipliée par six d’ici 2040. Face à cette perspective, le Maroc se positionne stratégiquement pour capter une partie des investissements massifs nécessaires à l’extraction et à la valorisation de ces ressources stratégiques.

« Le pays mise sur son climat d’investissement favorable, sa stabilité politique et ses infrastructures de qualité pour attirer les capitaux étrangers vers ce secteur prometteur. Cependant, le Royaume sera confronté à des défis importants, notamment en termes de gouvernance des ressources minières, de gestion durable de l’environnement et de développement des capacités techniques et humaines nécessaires. Des mesures incitatives pour l’adoption de technologies propres et l’économie circulaire dans le secteur minier devraient également être envisagées », peut-on encore lire.

Pour exploiter pleinement son potentiel minier, le Maroc doit former une main d’œuvre qualifiée à tous les niveaux, des géologues aux ingénieurs en passant par les techniciens spécialisés. Cela nécessite des investissements importants dans l’enseignement supérieur et la formation professionnelle, ainsi que le développement de centres de recherche et d’innovation dédiés au secteur minier, souligne le quotidien.

Par Le360

25/06/2024 à 21h00

 
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