Immobilier. Strasbourg, Dijon… Pourquoi les étudiants ne trouvent-ils plus de logement ? – .

Immobilier. Strasbourg, Dijon… Pourquoi les étudiants ne trouvent-ils plus de logement ? – .
Immobilier. Strasbourg, Dijon… Pourquoi les étudiants ne trouvent-ils plus de logement ? – .

Choisir une université ou une école est le premier défi pour un étudiant. Mais ce choix dépend aussi d’autres critères, comme l’accessibilité au logement et l’éloignement du domicile des parents.

Et dans un contexte compliqué où l’offre locative diminue, ces questions deviennent majeures, le logement faisant partie intégrante des réflexions post-bac.

Une offre de location en baisse de -7%

“Le marché locatif, notamment dans les zones métropolitaines, se contracte d’année en année et de manière particulièrement marquée depuis 2022”, constate le site d’annonces immobilières Pap.fr. ” Outre la lente érosion du parc liée à l’augmentation du nombre de locations touristiques et de logements vacants ou sous-utilisés, on observe désormais également une baisse du turnover des locataires, qui éprouvent de grandes difficultés à acquérir. »

Mécaniquement, les étudiants ont moins d’offres à leur disposition, une baisse de l’offre de logements estimée par Pap.fr à -7% cette année*. Cela s’ajoute à la baisse de -14% enregistrée en 2023.

Villes prisées pour moins de 500€ par mois pour un studio

Pap.fr observe sur un site une hausse des demandes de villes de province abordables. Le Mans, Reims, Limoges, Toulouse et Le Havre, qui ont tous en commun de proposer des loyers inférieurs à 20 € le m², et donc des studios de 25 m² à moins de 500 € par mois, ont ainsi enregistré les plus fortes hausses. en ce début juin.

Grenoble affiche une hausse des demandes de 3,4% et un loyer de 465 € par mois pour un studio de 25 m².

Une baisse de la demande dans les zones métropolitaines

A l’inverse, une légère baisse de la demande pour les plus grandes métropoles (Lyon, Nice et Marseille) se fait sentir à l’approche de l’été.

« A noter cependant que Marseille et Nice sont aussi des villes qui accueillent des épreuves olympiques (et qui ont aussi une forte activité touristique l’été), ce qui peut pousser les étudiants à reporter leurs recherches à la rentrée de septembre. », observe Pap.fr.

Lyon a ainsi enregistré une demande en baisse de -3,3%, Nice de -1,6% et Marseille de -0,4% pour des loyers mensuels de respectivement 553 €, 660 € et 540 € pour un studio.

Paris, la difficulté supplémentaire

La capitale accueille à elle seule 13,5% de la population étudiante nationale, «soit un ratio 4 fois supérieur à sa population totale sur la population nationale (3,3%)», indique Pap.fr.

Une attractivité qui se heurte aux limites actuelles du parc locatif, où l’on manque de logements. L’offre locative baisse encore plus à Paris qu’à l’échelle nationale (-12%).

Cela impose aux étudiants d’envisager des solutions de repli : changement d’établissement, cohabitation parentale, déplacements interrégionaux avec des étudiants qui étudient à Paris, mais qui résident à l’extérieur, etc.

*Étude basée sur 207 755 recherches de studios meublés entre le 29 mai 2024 et le 4 juin 2024, comparées aux recherches réalisées à la même période l’an dernier.

 
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