Pourquoi il n’y a pas de panneaux « Stop » à Paris

Pourquoi il n’y a pas de panneaux « Stop » à Paris
Pourquoi il n’y a pas de panneaux « Stop » à Paris

Le cauchemar des jeunes conducteurs commence souvent place de l’Etoile, à Paris. Mais la capitale peut aussi surprendre les automobilistes pour une autre raison : il n’y a pas de panneaux « stop » dans la ville. En 2016, un panel irréductible résistait encore. Non loin du quai Saint-Exupéry, au 16e quartier, le seul « arrêt » de toute la ville se situe à proximité de la sortie d’une entreprise de matériel de chantier. Le panneau de signalisation est utilisé pour éviter les accidents entre les riverains et les véhicules de chantier.

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Pourtant, sa notoriété comme seul représentant parisien de sa catégorie suscite les convoitises, et il devient la cible répétée de vols. Après de (trop) nombreux remplacements par la commune, la décision a finalement été prise de la faire disparaître définitivement. C’est ainsi qu’en 2016, la ville de Paris fait définitivement ses adieux à « l’auto-stop ».

Rationalisez le trafic

Lorsque ces panneaux octogonaux rouges apparaissent en France en 1955, la capitale n’est pas épargnée. Mais au fil des années et de l’adaptation des règles de signalisation à Paris, ils finissent par être progressivement remplacés par des feux tricolores, des ronds-points et des priorités de droite.

La raison principale ? Compte tenu du trafic intense, il s’agit de faire preuve de pragmatisme, estime la préfecture de Paris. Pour fluidifier la circulation, la priorité à droite est la règle dans la capitale ; c’est le cas de la plupart des ronds-points, comme celui de la place de l’Etoile. Et les feux tricolores sont souvent privilégiés pour, selon la municipalité, préserver la vigilance des automobilistes.

Un mot bien plus français qu’on ne le pense

Et au fait, pourquoi le panneau s’appelle-t-il « stop » et non « stop » ? Le protocole international sur la signalisation routière, signé à Genève en 1949, se voulait le plus universel possible. La langue de Shakespeare s’est donc imposée.

Mais le mot « stop » est bien plus français qu’on ne le pense. Certes, il est d’origine anglaise, mais est utilisé depuis plus de deux siècles en France. « Stop » est utilisé comme interjection et nécessite qu’il soit suivi d’un point d’exclamation, synonyme de « Stop ! « . Selon les médias québécois Métrodans son roman Mont Oriol publié en 1887, Guy de Maupassant utilisait déjà le terme. Difficile, même à l’époque, de dire stop aux anglicismes !

 
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