Jean Dionis demande « un peu d’humilité » aux riverains

Jean Dionis demande « un peu d’humilité » aux riverains
Jean Dionis demande « un peu d’humilité » aux riverains

Dans quelques jours, cela fera presque un an que l’accès à la passerelle de la Gauja a été fermé au public pour des raisons de sécurité. Depuis, un collectif, composé notamment d’habitants de l’Ermitage, qui se retrouvent coupés de l’accès piéton direct au centre-ville, réclame une remise en service rapide de l’ouvrage.

Ce lundi 24 juin au soir, à l’ordre du jour figurait une délibération relative à la passerelle. L’opportunité pour le collectif…

Dans quelques jours, cela fera presque un an que l’accès à la passerelle de la Gauja a été fermé au public pour des raisons de sécurité. Depuis, un collectif, composé notamment d’habitants de l’Ermitage, qui se retrouvent coupés de l’accès piéton direct au centre-ville, réclame une remise en service rapide de l’ouvrage.

Ce lundi 24 juin au soir, à l’ordre du jour figurait une délibération relative à la passerelle. L’occasion pour le collectif de faire pression, en manifestant devant la mairie, comme il l’a déjà fait, et en assistant à l’assemblée municipale. Cela a quelque peu fatigué le maire d’Agen, Jean Dionis, qui a dû une nouvelle fois s’assurer de la bonne foi de la municipalité dans ce dossier.

Deux études

Le premier conseiller a ainsi parlé de la démarche amorcée et des deux études lancées. Il faut répondre à la question de la réparation de la passerelle, ouvrage construit au début du siècle dernier, en 1911. Est-elle réparable ou non ? C’est le bureau d’études Apave Infrastructure qui devra apporter la réponse et remettre son rapport fin août, afin que le Conseil communal puisse se prononcer sur le sujet en septembre.

Parallèlement, un autre scénario est étudié. Arep, filiale de SNCF Gare et Connexions, pour 96 000 euros TTC, a été missionnée par la mairie d’Agen pour étudier la construction d’une nouvelle passerelle, qui serait une extension de l’ouvrage construit côté gare, permettant aux personnes à mobilité réduire le croisement des voies 1 et 2. Il s’agirait de relier cette passerelle au quai du canal. Ici, le rapport est attendu au plus tard pour la fin de l’année. L’ampleur des travaux à entreprendre sera sans aucun doute déterminante dans le choix de l’une ou l’autre option. Rappelons que la mairie n’écarte pas l’idée, si elle y était contrainte, de reconstruire entièrement la passerelle.

” Une faute “

Mais pour l’opposition et Pierre Dupont, le compte n’y est pas : « Il manque un scénario à étudier. Celui d’assurer la sécurité pour une réouverture rapide”, a déclaré l’élu socialiste, transmettant un devis établi par une entreprise de BTP pour le compte du collectif, chiffrant cette possibilité. « Il faut agir vite sur ce dossier », insiste Pierre Dupont. Il y a des gens qui ne sortent plus de chez eux à cause de cette rupture. N’envisagez pas cette option, elle pose problème. C’est même une erreur. »

« Il va falloir lever cette ambiguïté », rétorque Jean Dionis, agacé. « La question de la réparabilité de la passerelle confiée à Apave inclut ce scénario. La municipalité n’est pas masochiste. Il n’y a aucune raison pour que nous nous opposions à la réfection de la passerelle», a-t-il affirmé, avant de s’adresser au collectif présent dans la salle du Conseil. « Nous avons été transparents en remettant au collectif tous les documents techniques. Il nous faut un peu plus d’humilité et de respect envers l’administration municipale. Car je ne suis pas sûr qu’il y ait des personnes au sein du collectif qui aient le temps et la formation pour maîtriser cette problématique. »

Bézis : le maire n’aurait pas appelé la police municipale

En préambule du conseil municipal, Laurent Bruneau est intervenu pour dénoncer l’intervention de la police municipale lors de la réunion de quartier de Bézis, le 11 juin. Aux yeux de l’opposant, cela constitue une entrave à la liberté d’expression et à la manifestation que les conseils de quartier » ne sont pas un lieu de démocratie participative ». Si Jean Dionis a reconnu qu’il n’aurait pas appelé la police (son adjoint Thomas Zamboni a présidé la réunion de quartier), il a expliqué que la municipalité avait la « légitimité » pour intervenir dans le quartier, et qu’elle agirait avec ou sans l’accord du quartier. conseil de quartier, « qui doit rester dans le cadre de son contrat ». Le 11 juin, le format de la visite de quartier menée par la Ville, ainsi que le nouveau format de la réunion autour d’échanges et d’ateliers thématiques en petits comités, ont suscité la colère des membres du conseil de quartier, dont sa présidente Samia Achour. Qui avait de nombreux griefs à exposer à Thomas Zamboni, qui a refusé de les écouter, dénonçant une dérive politique.

 
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