La flamme olympique a quelque chose de mystérieux, ne serait-ce que dans la façon dont elle naît, par les rayons du soleil, à Olympie. Non moins mystérieux étaient les noms des relayeurs, tantôt découverts fortuitement, tantôt officiellement délivrés, mais sans que jamais la liste complète des 100 ne soit révélée. C’est chose faite depuis lundi soir. On connaissait déjà les tailles associées au sport en Moselle. Aurélie Muller, triple championne du monde de natation en eau libre, Eva Bohnenstengel, championne paralympique de France, Jean-Marie Donatello, président du comité handisport mosellan, Sylvain Kastendeuch, ancien capitaine du FC Metz, Sarah Bouktit, joueuse internationale de handball, pivot de Metz Handball ou encore Ludovic Rémy, l’entraîneur sarrebourgeois de l’équipe de France de tennis de table.
Des noms plus confidentiels émergent aussi peu à peu, comme Anthony Lenhard, originaire de Woefling-les-Sarreguemines, qui a trouvé une seconde vie grâce au triathlon ou encore Fabrice Lefèvre, professeur des écoles à Sainte-Barbe.
Désormais, la liste complète est connue et révèle des noms bien connus commeChristophe Porte, président de la Ligue de tennis de table Grand Est, la recrue de Metz Handball Allison Pineau, l’ancienne tenniswoman Constance Sibille, Michaël Jeremiasz, médaillé olympique de tennis fauteuil, Aurélien Fortier, président du Sluc Nancy ou encore le lutteur sarregueminois Yannick Szczepaniak. Egalement des entrepreneurs comme André Heinz ou Caroline Semin. On ne sait cependant pas encore qui allumera la vasque, place de la République.
Sélection compliquée
Si les intéressés savaient assez vite qu’ils auraient l’insigne honneur de courir (ou marcher) la flamme à la main sur l’un des huit sites mosellans (Sarreguemines, Meisenthal, Forbach, Apach, Yutz, Thionville Scy-Chazelles puis Metz), le flou sur les détails de leur participation a duré jusqu’à la semaine dernière où chacun a découvert son lieu et heure précis de visite. Avec la surprise pour certains d’entre eux de découvrir que, s’ils disposent de quatre minutes pour parcourir leur segment, ils doivent souvent rester cinq à six heures sur place…
Pour les observateurs, la sélection des relayeurs reste parfois obscure. Des noms sans lien évident avec le sport apparaissent parfois mais c’est surtout le système de sélection que peu connaissent. 30 % come from the general public campaign of major sponsors (Coca-Cola and Banque Populaire Caisse d’Épargne), 30 % of that carried out by secondary partners (Visa, Carrefour, Gilette, Française des Jeux, etc.), 30 % de celui lancé sur les réseaux sociaux (et les incontournables du comité olympique avaient leur droit d’entrée) et enfin 10 % pour les collectivités locales. Le président du Département Patrick Weiten est revenu sur la difficulté de faire un tel choix.
