L’ouvreur Joris Segonds quittera le Stade-Français Paris cet été pour rejoindre l’Aviron Bayonnais.
Le joueur s’est exprimé via Le Parisien.
Il explique avoir adoré son aventure avec le Stade-Français Paris.
Il se dit très reconnaissant envers le club de la Capitale. Extrait:
« J’ai passé cinq saisons ici, j’ai découvert le Top 14, j’ai même fait une tournée en Australie, sans jouer, avec l’équipe de France. Sur les cinq saisons, il n’y a même pas 1% de négatif. Je l’ai aimé. Ce club m’a beaucoup apporté, je lui en suis très reconnaissant. C’est triste de le quitter après un penalty manqué en demi-finale, ça craint toujours. Mais après, franchement, ce ne sont que des bons souvenirs. J’ai rencontré des gars incroyables. Je leur ai dit après le match.
Le rugby ne dure qu’un temps, mais après, on se reverra certainement beaucoup de fois. Nous avons créé de bonnes relations. Et c’est pour moi le plus important. Les humains sont les plus importants dans ce monde. On vit tout le temps ensemble, on est un groupe assez jeune, on s’entend tous très bien, c’est ça qui a fait notre force cette saison. On s’écrit, on fait tout le temps des bêtises. C’est stupide à dire, mais c’est ce qui fonctionne.
Il explique ensuite sa décision de quitter le Stade-Français pour rejoindre Bayonne. Extrait:
« J’étais en fin de contrat. Bayonne, ils étaient motivés depuis un an et demi. Il y avait aussi leur projet, avec un contrat de cinq ans. Et je ne suis pas un pur Parisien. J’ai passé de très bons moments au club, mais la vie parisienne a eu des conséquences néfastes sur moi et sur mon partenaire aussi. Cela joue également un rôle énorme. Cela a été soigneusement étudié. »
Pour conclure, Joris Segonds confirme que son retour à Jean-Bouin avec une autre équipe sera bien étrange pour lui. Extrait:
«Ça va être spécial pour moi. Tous mes amis sont ici. Revenir jouer à Paris, sous un autre maillot, ça va être fou. Mais ça fait partie de la vie, chaque saison c’est comme ça, on perd des joueurs, des amis qui partent dans d’autres clubs. Mais quand on est amis, on se retrouve après. Peu importe le maillot, il y a toujours des amis.
