La colère gronde parmi les agriculteurs, et les actions dures se multiplient sur tout le territoire depuis l’annonce d’un éventuel accord avec le Mercosur. Ce partenariat commercial de libre-échange suscite une forte opposition dans le monde paysan. Les agriculteurs dénoncent une concurrence qu’ils jugent déloyale, pointant du doigt des normes de production beaucoup moins strictes en matière d’environnement et de santé chez les partenaires du Mercosur. Blocages de routes, barrages filtrants et dépôts de fumier devant les préfectures témoignent de leur exaspération.
Aussi, une semaine après le blocage du tunnel de Foix, la profession agricole en Ariège annonce une nouvelle mobilisation :
« Depuis près d’un an, nos syndicats et l’ensemble du réseau des Jeunes Agriculteurs et de la FNSEA tirent la sonnette d’alarme auprès du Gouvernement. Même si certaines mesures ont été annoncées, leur application n’est ni assez rapide ni suffisamment complète. Nous souhaitons alerter et sensibiliser le public aux différentes difficultés rencontrées par la profession agricole. C’est grâce à des actions qui permettront d’aller à la rencontre des consommateurs et de promouvoir l’importance de consommer français. Dans la continuité de nos actions précédentes pour accroître encore une fois notre pression sur le Gouvernement, nous avons décidé d’organiser une nouvelle mobilisation le mercredi 27 novembre 2024», indiquent dans un communiqué l’ensemble du réseau des Jeunes Agriculteurs et la FDSEA.
« Nous ne voulons plus de promesses ! » Nous attendons très rapidement une action du Gouvernement. »
Ainsi, une barrière filtrante sera déployée par les associations de 10h à 20h mercredi prochain – 27 novembre – au rond-point du Sabart à Tarascon-sur-Ariège.
« Nos revendications sont les suivantes : garantir les revenus des agriculteurs et renforcer notre compétitivité, nous voulons des mesures économiques et de trésorerie pour soutenir les agriculteurs, une simplification administrative drastique par des mesures gouvernementales et des allégements fiscaux. Taxe foncière non bâtie. Nous ne voulons plus de promesses ! Nous attendons très vite une action du Gouvernement, l’avenir de l’Ariège et de l’agriculture française en dépend ! », insistent la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs de l’Ariège.
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