La bonne entente s’affiche immédiatement entre les deux hommes. Câlin, on s’appelle par son prénom, “Bruno est un ami“, « le travail initié par Laurent est remarquable« . Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, et Laurent Wauquiez échangent des plaisanteries ce vendredi 22 novembre autourun thème qui leur est cher à tous deux, la sécurité. Visite de la nouvelle brigade de gendarmerie du Bas-en-Basset, du commissariat municipal de Monistrol-sur-Loire et visite du bâtiment de l’Éveil, qui abritera le futur commissariat du Puy-en-Velay.
Le « bouclier de sécurité » : « exactement ce que nous voulons faire »
L’occasion pour le ministre de saluer le dispositif lancé par la région (anciennement dirigé par Laurent Wauquiez avant d’être élu député de la Haute-Loire en juillet) : le « bouclier sécuritaire ». C’est “exactement ce que nous voulons faire» dans le cadre du plan de retour à la tranquillité au quotidien, assure Bruno Retailleau. “Je suis là pour que, partout en France, on sache que cette expérience du bouclier marche, elle marchera et on aimerait la généraliser ailleurs en France.“
Cette expérimentation de 32 caméras de surveillance, installées en seize points du territoire, concerne 12 communes et 5 communautés de communes du département. Il est censé contribuer à la lutte contre la délinquance « venue de la Loire et du Rhône ». Car, malgré les bonnes statistiques de délinquance en Haute-Loire rappelées par le ministre, Laurent Wauquiez craint «une expansion du trafic de drogue et des vagues de cambriolages dans nos zones rurales« . L’élu réfléchit également à étendre ce dispositif à d’autres départements de la région, notamment la Drôme.
Aucune caméra installée pour le moment
Lors de ce voyage, aucune caméra n’est encore installée. Le système ne sera efficace que quelques mois, au mieux. Certains élus concernés ne comptent pas recevoir leurs caméras avant mi-2025.