le gouvernement met les meuniers en demeure – Agence de presse sénégalaise – .

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Dakar, 24 juin (APS) – Le gouvernement a mis en demeure, lundi, les meuniers qui ont décidé d’arrêter la production de farine, de poursuivre leurs activités dans le respect des prix nouvellement fixés.

“Le gouvernement met en demeure les meuniers de poursuivre leurs activités de production dans le respect des prix nouvellement établis, à défaut de quoi il assumera toutes ses responsabilités sans exclure aucune option afin d’assurer un approvisionnement correct et régulier du marché”, a déclaré le ministre du Commerce. et l’industrie.

L’Association des meuniers et industriels du Sénégal (AMIS) a annoncé l’arrêt de la production de farine afin de marquer son désaccord suite à la baisse du prix des baguettes décidée par le gouvernement.

“Le gouvernement de la République du Sénégal condamne fermement cette attitude” de l’Association des meuniers industriels du Sénégal (AMIS) qui a contesté de manière inattendue “les mesures prises sur la farine”, a déclaré le ministre du Commerce et de l’industrie qui a eu le secrétaire général de l’AMIS. Le gouvernement à ses côtés.

Serigne Guèye Diop s’est exprimé lors d’une conférence de presse sur la baisse des prix de la farine. Selon lui, les meuniers ont décidé de « suspendre la production et la vente de farine boulangère dans le but de compromettre l’approvisionnement en pain des ménages ».

La baisse des prix résulte, a-t-il expliqué, d’une série de consultations étalées sur la période du 30 avril au 20 juin 2024 et à l’issue desquelles des mesures ont été annoncées et validées lors de la réunion du conseil national de la consommation en présence de 200 participants.

Le ministre a informé que « la détermination des nouveaux prix de la farine de blé résulte d’analyses techniques et s’appuie rigoureusement sur une structuration des prix appuyée par l’évolution des coûts du marché international ainsi que l’actualisation d’autres charges ».

Selon lui, les analyses effectuées par les services compétents ont montré qu’il existe des différences significatives dans les coûts d’approvisionnement des meuniers avec des coûts CIF (coût, assurance, fret) qui peuvent varier de 241 euros ou 150 mille francs CFA. à plus de 300 euros, soit 200 mille francs CFA, la tonne.

Selon Serigne Guèye Diop, les analyses montrent que des « surévaluations des charges » sont opérées par les entreprises meunières, reflétant « des pratiques commerciales douteuses assimilables à des actes de gestion anormaux ».

« Sur la période de mars à juin 2024, il est apparu que la subvention ne dépasserait pas 225 francs CFA par sac de 50 kg. Sur la base des coûts aux termes projetés à fin 2024, les calculs font apparaître un coût par sac d’environ 15 200 francs CFA », a-t-il indiqué.

Il estime que si l’État subventionnait les minoteries, cela ne dépasserait pas 882 francs CFA le sac de 50 kg.

Serigne Guèye Diop a ajouté que « l’examen des états financiers de ces sociétés montre que les activités de minoterie sont notamment rentables avec en 2023 un chiffre d’affaires de 110 milliards et des bénéfices variant de 2 milliards à 14 milliards ».

Le ministre a indiqué qu’aucune nouvelle rencontre n’est prévue avec les meuniers.

“Nous avons eu plusieurs réunions avec le Premier ministre puis avec le ministère de l’Industrie et du Commerce, réunions au cours desquelles toutes ces questions ont été abordées, les échanges ont été très cordiaux”, a-t-il déclaré.

FD/OID

 
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