Ce vendredi, l’équipe suisse de football et tout le staff de l’équipe voyageront en train de Stuttgart à Cologne. Le départ est prévu à 16h37. Si tout se passe bien, la Suisse devrait arriver à destination à 18h54. Seulement voilà : si on se plaint parfois de petits retards ou de quelques annulations de trains CFF, Deutsche Bahn, c’est bien plus risqué. : les retards sont la norme et les annulations de dernière minute aussi.
On veut croire que pour l’Euro, les autorités allemandes ont tapé du poing sur la table : des équipes nationales coincées dans une gare avec un train qui n’existe plus ou qui a des heures de retard serait une grosse tache.
On pourrait se dire que tout ira bien pendant le mois de l’Euro au moins. Mais prévenu est prévenu, l’ASF a pris les devants. Elle veut voyager en train, c’est très bien. Mais elle a un plan B prévu.
Alors que l’UEFA met à disposition lors d’un Euro deux bus aux équipes qualifiées (un au camp de base, un autre sur le lieu du match si ce n’est pas au même endroit), la Suisse a déjà prévenu le chauffeur du bus de Stuttgart : il faut être prêt, en Au cas où il y aurait un problème avec le train, pour emmener les internationaux à Cologne.
Dominique Blanc, le président de l’ASF, est également sur ses pattes arrière. Il est arrivé à Stuttgart mercredi soir. Il a pris un train à 16 heures ce jeudi pour Munich, où l’attend le soir même un grand dîner d’ouverture de l’Euro avec les représentants des pays qualifiés.
Il assistera au match d’ouverture vendredi soir (Allemagne – Ecosse) et il prendra un train à 5h30 samedi matin pour rejoindre Cologne, où la Suisse montera sur scène dans l’après-midi contre la Hongrie (coup d’envoi à 15h).
Comme il n’est pas question pour le président de l’ASF de rater le premier match de l’Euro de la Suisse, il a aussi prévu un plan B. En voiture. Deux précautions valent mieux qu’une.
