Crise en médecine : +90% des étudiants se disent ouverts au boycott des prochains examens

Crise en médecine : +90% des étudiants se disent ouverts au boycott des prochains examens
Crise en médecine : +90% des étudiants se disent ouverts au boycott des prochains examens

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Un pas en avant, deux pas en arrière? Alors que les choses semblaient s’améliorer entre les futures blouses blanches et le gouvernement, la grande majorité des étudiants se disent aujourd’hui prêts à boycotter les examens de la session de printempsmalgré les dernières propositions gouvernementales qui suggéraient le début d’une trêve.

Même si les représentants des étudiants en médecine ont rencontré récemment les ministres de l’Enseignement supérieur et de la Santé ainsi que le porte-parole du gouvernement, les conclusions de cette rencontre n’ont pas été suffisamment convaincantes pour le corps étudiant. Dans la question, l’absence de signature d’un procès-verbal formaliser les points d’accord trouvés et une reprogrammation appropriée des examens.

« Le pourcentage de personnes favorables au boycott dépasse largement les 90 % »

« La situation est actuellement délicate. Tant qu’il n’y aura pas d’accord et de reprogrammation appropriée des examens, les prochains examens [examens de la session du printemps, ndlr] sera boycotté. Les enquêtes auprès des étudiants à l’échelle nationale montrent un parti pris pro-boycott ; le pourcentage de personnes favorables au boycott dépasse largement les 90%», confie une source étudiante à Médias24.

« Le ministère a insisté sur la nécessité de réussir les examens en promettant de régler la situation. Mais, selon elle, il n’est pas nécessaire de signer un procès-verbal », précise-t-elle.

En effet, la réunion du vendredi 21 juin s’est terminée par une présentation verbale des points suivants par le gouvernement, les considérant comme « le maximum » de ce qu’il pouvait offrir, lit-on dans un communiqué de la Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie. .

Maintenir le calendrier actuel des examens et supprimer la note zéro du relevé de notes

Cela concerne en particulier le maintenir le calendrier actuel des examens, avec l’ouverture de la session de printemps le 26 juin, suivie de la session de rattrapage y afférente avant fin août. Les examens de rattrapage du premier semestre auront lieu en septembre, souligne le communiqué.

Les mêmes périodes de stages hospitaliers qui étaient boycottées seront également rattrapé à partir de la prochaine année universitaire.

Concernant sites de stages hospitaliers, deux décrets seront pris, promet le gouvernement ; le premier concernant les comités régionaux de coordination de la formation, et le second pour les maîtres de stage hospitaliers.

Quant à stages supplémentaires, celles-ci se dérouleront sur une période de minimum trois mois et maximum d’un an. Lors de ces stages, l’étudiant bénéficiera des mêmes allocations que celles de la sixième année dans la nouvelle structure. Concernant la tâcheune demande sera soumise au doyen de la faculté, qui sera examinée par le comité régional compétent en fonction des besoins en ressources humaines et des données de chaque région.

Le gouvernement s’est également engagé, à la suite de la dernière réunion, à reporter la nouvelle formule des études de médeciney compris le système 2+4, afin que ses dispositions soient appliquées dès la promotion 2024-2025.

Indemnités pour tâches sera fixé comme suit : 1.200 DH pour la troisième, quatrième et cinquième année en médecine, 1.200 DH pour la quatrième et cinquième année en pharmacie, et 2.400 DH pour la sixième année dans les deux secteurs.

Verser le secteur pharmaceutiqueun accord de principe oral a été donné sur la proposition sans l’inclure par écrit.

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