« Nous voulons que les travailleurs, les gens issus de milieux populaires, reprennent l’habitude de faire de la politique. » C’est avec cette ambition que Pierre Casevitz, 52 ans, se présente aux élections législatives anticipées, qui se tiennent dimanche 30 juin et 7 juillet 2024, dans la première circonscription de Caen (Calvados).
Enseignant-chercheur en mathématiques à l’Université de Caen, il participe à Lutte Ouvrière « au moment de la guerre du Golfe, en 1991 » . « Cela fait vingt-cinq ans que je défends les idées communistes révolutionnaires dans les quartiers et devant les entreprises » , souligne-t-il.
Pour l’augmentation des salaires
Candidat pour la première fois lors des élections municipales de 2001, il se présente ensuite “à toutes les élections locales” et était déjà candidat lors des précédentes élections législatives, en 2022.
« Je défends un programme de lutte pour les travailleurs, comprenant des augmentations de salaires significatives, il explique. Les prix s’envolent : énergie, carburant, nourriture… Nous réclamons un salaire minimum à 2 000 € et une indexation des salaires sur le coût de la vie. »
Une revendication qu’il souhaite entendre pendant la campagne. « Nous savons que ce ne sont pas les députés qui obtiendront cela, mais nos luttes ! »
Brigitte Seguin pour la remplaçante
Il appelle les électeurs à “envoyer à l’Assemblée quelqu’un qui soit un employé, qui puisse être leurs yeux et leurs oreilles, pour surveiller les députés qui votent toujours des lois favorables au grand capital” .
Il se présente aux côtés de Brigitte Seguin, aide-soignante dans une maison de retraite. « Le monde du travail, le manque de moyens, les difficultés permanentes et le sentiment qu’au sommet de l’Etat, tout le monde s’en fout, elle peut en parler ! »
Et pour conclure : « Pour résumer : ce sont les ouvriers qui font tout fonctionner, ce sont eux qui doivent diriger l’entreprise. »
