Lors d’une réunion à Marrakech pour faire le point sur la mi-mandat de l’Exécutif, C. Benmoussa a joué le rôle pour lequel il a été choisi. Il a souligné l’importance accordée par le ministère à la réforme de la formation initiale des enseignants. Cette initiative, menée en partenariat avec des universités, vise à rendre plus attractives les formations en sciences de l’éducation.
Le ministre a précisé que « le nombre d’étudiants inscrits dans ces filières a quintuplé en deux ans, passant de 7 000 à 40 000 aujourd’huije”. Il a également évoqué l’amélioration de l’attractivité de ces secteurs grâce à l’introduction de ressources supplémentaires et à la création de stages au sein des établissements d’enseignement pour les étudiants, une opportunité qui n’existait pas auparavant. Il a ajouté que « des indemnités de stage, estimées à 1.000 dirhams, sont déjà en place pour les étudiants», soulignant que « ilCette formation leur permet de se familiariser avec le fonctionnement des établissements scolaires et facilite leur intégration ».
A cet égard, le ministre a déclaré qu’il était grand temps de dissiper le stéréotype selon lequel l’enseignement est le dernier choix des étudiants. En effet, le niveau des étudiants entrant dans ces filières a considérablement augmenté, puisque 80% d’entre eux ont obtenu leur baccalauréat avec mention.
Le responsable a révélé que le processus de recrutement réalisé par le ministère, à travers le concours annuel, vise à faire de ces secteurs la principale voie de recrutement dans le futur, soulignant que ce processus est déjà en cours. Abordant l’amélioration des conditions de travail des enseignants, il a expliqué que la mise en place de ressources supplémentaires dans les classes et la formation continue permettent aux enseignants de mieux remplir leur rôle et d’avoir un impact positif sur l’apprentissage des élèves. . ” La prise en compte de la situation matérielle des enseignants et de leur parcours professionnel est également essentielle. », a-t-il assuré tout en soulignant que ces aspects sont intégrés dans le nouveau statut général approuvé par le gouvernement en février dernier.
C. Benmoussa a affirmé que le Maroc a opté pour l’école publique gratuite, une décision qui contribue à l’égalité des chances pour tous les citoyens. Il a précisé que « l’État consacre plus de 26% de son budget à l’éducation nationale, même si cette somme reste insuffisante par rapport aux besoins », soulignant l’importance de l’efficacité pour maximiser l’impact sur les étudiants et leur apprentissage. Il a ajouté que « 80 % des dépenses sont consacrées aux salaires, et si l’objectif de servir les citoyens n’est pas atteint, tout cet argent sera gaspillée « . Et a insisté sur le fait que la feuille de route de la réforme de l’éducation vise à garantir que les ressources allouées atteignent les objectifs escomptés.
