NÎMES FESTIVAL Grand Corps Malade sells out arenas – .

Hier soir, c’était au tour du slameur Grand Corps Malade d’occuper la scène des arènes nîmoises. Précédé par la violoniste Camille Berthollet (sans sa sœur Julie malade), il a su captiver son public malgré l’absence de places debout même dans la fosse.

Les arènes de Nîmes étaient pleines hier soir et pour cause ! Le slameur Grand Corps Malade était la tête d’affiche de la soirée. Échappant à la pluie de la veille, le concert s’est déroulé sans incident pour le plus grand plaisir des spectateurs.

La première partie était prévue pour les violonistes Camille et Julie Berthollet… seule Camille, accompagnée de ses deux musiciens Vincent Forestier et Maxime Ferraud, se produira sur scène, Julie ayant été annoncée malade quelques minutes seulement avant le concert.

Camille Berthollet, très expressive sur scène, et très proche de ses musiciens malgré l’absence de sa sœur Julie. • C. Graizzaro

Ce dernier commence par un mélange d’œuvres de Vivaldi et se poursuit avec des thèmes connus sous le nom de Alléluia ou Bonjour beauté (tous deux repris en chœur par le public), ou encore le thème si approprié de Gladiator.

Grand Corps Malade occupe alors le devant de la scène, avec J’ai vu la lumière, suivi de Sagesse sur le thème du temps qui passe. “Je ne vous cacherai pas que j’ai atteint un âge où j’aime rentrer tôt à la maison. Petite couverture sur les genoux, petite soupe aux lentilles… Et parfois je deviens folle, je fais un petit replay de « Chiffres et Lettres » !»

Mais non, je ne suis pas vieille, appelle ça sagesse, je fais encore de beaux rêves, mais je n’ai plus les bonnes références – Sagesse, Grand Corps Malade • C. Graizzaro

Après quelques chansons, dont sa célèbre ode à Saint Denis, l’artiste a testé les capacités rythmiques du public »Je sépare les Arènes de Nîmes en deux, je suis comme ça !» Odes aussi à la musique, à l’amour sans religion ou aux frontières avec Roméo kiffe Juliette, Grand Corps Malade enchaîne les titres devant son public captivé. Un écran derrière lui illustre ses textes sans détourner l’attention de ce qui se passe sur scène.

Les changements climatiques ont été si violents que les écosystèmes n’ont pas eu le temps de s’adapter – 2083, Grand Corps Malade • C. Graizzaro

Ici et là, il dévoile quelques coulisses de ses chansons : « C’est difficile d’écrire une chanson d’amour. Mais une fois que c’est fait, il doit passer le test ultime : que cela plaise à votre petite amie. Ben oui, sinon, ça ne sert à rien, c’est une impasse ! « . Il en profite aussi pour appeler à voter dimanche prochain, ou encore pour alerter sur l’urgence climatique.

Aux Arènes de Nîmes j’ai vu la lumière, alors je suis entré • C.Graizzaro

C’était la première fois du Grand Corps Malade dans l’Arène. Mais à en juger par la réaction enthousiaste du public à la fin du concert – qui s’est précipité sur le devant de la scène pour le dernier morceau à l’invitation du chanteur pour enfin danser au son de Reflet – ce fut une première fois réussie. “ J’étais très fier que tu sois mon reflet ce soir « . Grand Corps Malade repart pour la suite de sa tournée estivale, prochaine date dans le sud de la France : le 23 juillet à Martigues – et bonne nouvelle, il reste encore quelques places.

 
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