Carcassonne. Camille Cau invite à danser en forêt pour sensibiliser le vivant

Carcassonne. Camille Cau invite à danser en forêt pour sensibiliser le vivant
Carcassonne. Camille Cau invite à danser en forêt pour sensibiliser le vivant

l’essentiel
Danseur et chorégraphe, l’artiste a conçu « Vivantes », un « spectacle de randonnée » gratuit tout public au cours duquel les participants effectuent une promenade en forêt entrecoupée de scènes de danse « in situ ». Représentation vendredi 5 juillet : départ à 20h du cabaret Le Chat Barré, à Fontiers-Cabardès.

La danse en plein air n’est pas un concept nouveau en soi. Mais en pleine forêt, avec des tableaux apparaissant au milieu d’une randonnée… C’est une proposition résolument originale et unique. L’idée… a germé dans l’esprit de Camille Cau : c’est son amour des arbres et de la nature qui a inspiré la danseuse et chorégraphe carcassonnaise. Vivantun « spectacle de randonnée » de deux heures invitant les participants à repenser leur relation avec celle que l’on appelle aussi Gaia.

“Je suis amoureux des forêts”confirme l’artiste, qui se dit nourrie par les œuvres de Colette. « Dans ses livres, elle parle magnifiquement de la nature, des arbres… J’ai voulu mettre en valeur ces sentiments ». Vendredi 5 juillet, les curieux d’une nouvelle expérience sensorielle ouverte à tous sont invités à converger vers le cabaret champêtre Le Chat Barré à Fontiers-Cabardès à partir de 20h. Un événement gratuit (adhésion au Chat Barrée simplement conseillée) et ouvert à tous : non il faut même réserver, il suffit de se rendre sur place (restauration possible). « Les participants se promèneront dans la forêt voisine à la tombée de la nuit, au coucher du soleil, et six tableaux rythmeront la balade ». Le tout se concluant par un final dansé d’une trentaine de minutes.

Deux autres « des interprètes formidables » (Maeva Cunci et Mathilde Olivares) se sont lancées dans l’aventure, sensibles à la proposition unique de Camille Cau. « Tous deux vivent près des forêts ! Tous trois s’appuient sur l’atmosphère mystérieuse qui entoure la nature à mesure que le jour décline, pour générer des apparitions. “évanescent” mais toujours poétique. Nous sommes ici à l’opposé d’un Sorcière Blair : le but n’est pas de s’inquiéter ou de sauter mais au contraire de contempler sereinement, de profiter du “temps long” pour se laisser emporter par l’atmosphère et s’interroger sur l’avenir de cet environnement à la fois si précieux et plus menacé que jamais, entre incendies et sécheresse.

Sans rien révéler, disons simplement que Vivant promet des instants magiques, comme suspendus, en totale résonance avec le décor sylvestre accueillant cette création. « La danse est sublimée par la nature, autant que la nature est sublimée par la danseexplique Camille Cau. Pour les spectateurs, ce sera comme si des êtres venus des bois apparaissaient au détour d’un chemin.. Si tout était intégré “seulement trois semaines”, Camille Cau préparait ce projet depuis près de deux ans. Aller sur le terrain, notamment avec des agents de l’ONF, pour mieux prendre le pouls d’une forêt et de tous ceux qui la peuplent.

Le danseur et chorégraphe met certes ici l’accent sur la beauté et le rêve, mais n’oublie pas ce qui pourrait arriver dans l’hypothèse (obscure) où la destruction des milieux naturels prendrait le dessus à moyen terme. terme. “J’ai en fait imaginé un diptyque, avec cette première partie en pleine nature puis une seconde composée d’une pièce de danse interprétée sur scène, en fait sans perceuse”. Cette nouvelle œuvre, encore en cours de conception, porte le nom provisoire de « Coupe rase » : tout est dit. En attendant, une prise de conscience artistique autour de la question des forêts et de leur protection débutera sereinement, parmi les troncs, les racines et les branches.

 
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