Clauses de porte dans les mairies rurales du Gard, notamment dans les Cévennes. C’est l’action menée du mardi 19 au jeudi 21 novembre par près d’une cinquantaine de communes du département à l’initiative de l’association des maires ruraux du Gard.
« Il y a des actions sur tout le territoire national, des mobilisations devant les préfectures, il y a une cinquantaine de mairies à fermer dans le Gard. Toutes ces actions symboliques, je l’espère, seront entendues par le gouvernement »explained its president Sylvain André, communist mayor of Cendras, on the France Bleu Gard Lozère channel. « L’idée de nous reprocher la dette me met en colère »deplores Sylvain André. « Dans nos mairies, nos budgets sont à l’équilibre. Nous sommes comme un foyer, nous ne dépensons pas ce que nous n’avons pas. Pour chaque projet, le banquier nous donne un accord ou non”il se met en colère.
Les coupes budgétaires massives d’au moins 5 milliards d’euros imposées aux collectivités locales (sur les 60 milliards coupés dans les dépenses publiques) sont « moins de services publics et moins d’investissements dans les communes », résume le jeune maire. De son côté, le maire de Gagnières, Olivier Martin, également président de la Communauté de Communes de Cèze Cévennes, explique : « Si ces choix [les coupes budgétaires] se confirment, ce sont les compétences optionnelles des communes et intercommunalités liées à la culture, à l’enfance et à la jeunesse qui seraient sacrifiées ».
Le Nouveau Front Populaire des Hautes-Cévennes soutient la révolte des maires ruraux. « Pour les petites villes, l’amende risque d’être sévère et les projets visant à améliorer la vie quotidienne des habitants pourraient être remis en question.. Et de dénoncer le rejet de la section des recettes amendée par le Front populaire à l’Assemblée nationale par la macronie, la droite avec la complicité active de l’extrême droite.