A place, a History. In Blois, the Château de la Villette as testimony to the Poulain saga – .

A place, a History. In Blois, the Château de la Villette as testimony to the Poulain saga – .
A place, a History. In Blois, the Château de la Villette as testimony to the Poulain saga – .

L’annonce de la potentielle fermeture fin 2024 de l’usine Poulain – installée depuis 1991 dans la commune voisine de Villebarou – a provoqué une onde de choc dans la ville de Blois en juin 2024. Et, au-delà des frontières de la ville, des réactions en cascade. Entre incompréhension et nostalgie des odeurs et des saveurs. Dans nos colonnes, de nombreux lecteurs ont partagé leurs souvenirs d’enfance et (ou) de vie professionnelle liés à la marque au petit cheval.

Conçu par l’architecte Edmond Poupard

Poulain, au-delà des tablettes de chocolat et des images – les fameuses chromolithographies – il y a aussi des bâtiments, un patrimoine bâti qui existe encore à travers la ville. Parmi les traces de cette présence qui date de 1847 (Victor-Auguste Poulain venait d’ouvrir une épicerie, un an plus tard, il créait sa propre marque de chocolat), le château de la Villette, sur les hauteurs de Blois.

Dans le travail Secret Bloisédité par La Nouvelle République, le journaliste Pascal Audoux explique qu’au début des années 1860, Victor-Auguste Poulain a du mal à satisfaire la demande. Il produit alors quelque trente-sept tonnes de cacao avec toujours le même souhait : faire du bon chocolat à petit prix.

Deux ans plus tard, il achète huit arpents, à proximité de la gare, sur la butte aux Capucins. C’est ici que commence la construction de l’usine de La Villette. En 1863, on y comptait vingt-deux ouvriers. Quatre ans plus tard, ce patron aux pratiques commerciales modernes décroche une médaille d’or au Salon industriel de Paris. De quoi lui donner de la visibilité et augmenter les ventes.

Le petit château sera construit en 1872, au milieu du site de production donc. Pas anodin si on le regarde avec un œil contemporain. Un bâtiment conçu par le plus éminent architecte du Loir-et-Chérien de l’époque, Edmond Poupard. Ce château de style Art Nouveau, aujourd’hui en copropriété, présente un décor de fèves de cacao au niveau du fronton qui surmonte la niche creusée. Des pods pour marquer un empire…

L’ancienne cantine vendue à Agglopolys en mars dernier

Un pôle d’innovation technologique. C’est ce que devrait devenir l’ancienne cantine des salariés Poulain, vendue par la CCI du Loir-et-Cher à Agglopolys en mars dernier.

Le bâtiment, situé rue de la Chocolaterie à Blois, et qui fait partie de l’ensemble situé sur la Butte aux Capucins, est aujourd’hui en très mauvais état.

Depuis maintenant trois ans, la chambre consulaire travaille avec la communauté urbaine et l’Insa Centre-Val de Loire pour réhabiliter les locaux. Le premier accord a été signé en 2018.

L’idée? Disposer d’un lieu pour développer les projets étudiants, rapprocher le monde de l’entreprise et celui des chercheurs et en faire également un lieu de démonstration.

Le coût de la restauration a été estimé à 2,6 millions d’euros. La façade du bâtiment est classée. Mais l’ensemble est dans un état d’abandon. Cependant, des travaux de consolidation ont été réalisés.

 
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