L’Union Bordeaux-Bègles résiste au Stade Français et accède enfin à la finale du Top 14

L’Union Bordeaux-Bègles résiste au Stade Français et accède enfin à la finale du Top 14
L’Union Bordeaux-Bègles résiste au Stade Français et accède enfin à la finale du Top 14

Après une rude bataille, l’Union Bordeaux-Bègles a fini par avoir la peau du Stade Français, et après trois échecs consécutifs en demi-finale, verra la finale du Top 14 vendredi prochain.

Le duel pour la deuxième place de la finale du Top 14 était plus qu’incertain. Même si l’on pouvait légitimement considérer le Stade Français comme le favori, leUnion Bordeaux-Bègles avait de sérieux arguments à faire valoir pour tenter de décrocher enfin une finale en Top 14. La pluie s’était arrêtée au Matmut Atlantique, mais les conditions n’étaient pas propices à de beaux vols.

Sur un terrain très épais, les deux équipes n’ont pas caché leurs intentions. Pragmatisme oblige, chaque penalty est tenté, et la bataille dans les rucks est extrêmement féroce. Joris Segond est le premier à l’artillerie, mais Maxime Lucu profite d’une erreur parisienne évitable pour égaliser. Dans un match pour les avants, ceux de l’UBB exploitent leur premier penalty et initient un groupe de pénétration dévastateur qui envoie Maxime Lamothe derrière la ligne (17e).

Quatre minutes plus tard, exactement la même situation, exactement le même but et exactement le même marqueur. Du rugby simple, adapté aux conditions. Le Stade Français décide alors d’en faire autant, investit le camp girondin et lance à son tour un groupe moins efficace, mais qui aboutit quand même à la tentative de Romain Briatte (31e). Mais à la pause, le Stade Français aurait pu avoir des regrets, notamment celui de ne pas avoir converti la dernière action bien après la sirène, faute de contrôle alors que l’UBB semblait s’essouffler (17-10).

Le match devient plus décousu au retour des vestiaires. Après un bon début de Stade et une baisse de Secondes sur le poste, les débats sont équilibrés, mais le manque de contrôle du ballon s’accentue fortement. Beaucoup d’attaquants, de ballons perdus, mais c’est l’UBB qui est récompensée de son opportunisme quand Yoram Moefana améliore une relance du 22. Louis Bielle-Biarrey profite de la brèche, et malgré un jeu au pied intempestif, Damien Penaud vient de réaliser une dernière percée décisive pour envoyer Pierre Bochaton pointeur en pièce de monnaie (57e).

La situation est alors critique pour le Stade Français. Mais les Soldats Roses ne tardent pas à reprendre le combat, enchaînant les ballons portés et choisir et partir pour enfin trouver la faute en Lucas Peyresblanques (62e). Match repris, les Parisiens reviennent à 7 points, et le match sent le KO. Pour preuve, tous les bancs sont vidés avant les dix dernières minutes, la fraîcheur étant de mise.

Le Stade lance alors son baroud d’honneur, mais abuse du jeu au pied, cède trop de ballons, et manque de se faire punir sur contre-attaque. Mais les Roses parviennent tout de même à lancer une dernière attaque suffocante, une dernière séance de pick’n’go, une dernière épreuve de force. L’UBB souffre, Cyril Cazaux voit du jaune, et Peyresblanques s’offre également un doublé solide après la sirène. Mais Secondes rate la transformation du corner, laissant l’UBB gagner 22-20. Cruel pour le Stade, mais l’UBB n’a pas volé sa victoire, et après trois échecs, va enfin pouvoir jouer pour les Brennus.

 
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