HIBAPRESS-RABAT-ONU
La commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation a commencé à entendre plusieurs pétitionnaires enregistrés sous la question du Sahara « occidental ».
Certains intervenants ont déploré les conditions de vie précaires dans les camps de Tindouf en Algérie, se disant favorables à la solution avancée d’autonomie de la région du Sahara proposée par le Maroc.
Concernant les conditions de vie des réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf, qui sont sous l’autorité du front Polisario, certains intervenants ont affirmé qu’il ne s’agissait pas de « réfugiés », mais de « personnes séquestrées, prisonniers sans statut » qui, à ce jour, ne sont ni enregistrées. ni comptés, comme l’a demandé le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
Ces intervenants ont affirmé que sans recensement, le doute continue d’exister quant au nombre exact de personnes vivant dans ces camps, ce qui a des conséquences immédiates sur l’aide internationale, notamment alimentaire, à leur apporter.
D’autres intervenants ont également accusé le front Polisario de détourner l’aide humanitaire destinée aux camps et d’en « faire un business lucratif », au mépris de la malnutrition qui règne dans les camps.
Selon eux, la précarité qui règne dans les camps en fait un terrain fertile pour le recrutement de terroristes. La légitimité même du Polisario en tant que « seul représentant du peuple sahraoui » est remise en question. “Les Sahraouis ne constituent pas un bloc homogène de personnes”, a déclaré un intervenant, tandis qu’un autre a qualifié le front de régime “despotique”, l’accusant de corruption, de copinage et de violations des droits de l’homme.
Une intervention solide et ferme du représentant du Royaume du Maroc a mis à nu toutes les hypothèses du Polisario lorsqu’il a expliqué qu’on ne pouvait dissocier ces populations des camps de la question à l’étude.
