Lyon. La dissolution des Remparts, de l’Agogé et de la Traboule est imminente

Lyon. La dissolution des Remparts, de l’Agogé et de la Traboule est imminente
Lyon. La dissolution des Remparts, de l’Agogé et de la Traboule est imminente

« C’est une nouvelle très importante pour la ville de Lyon. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, vient de m’appeler pour m’annoncer qu’il avait décidé de proposer au président de la République la dissolution des petits groupes d’ultra droite, les Remparts, l’Agogé et la Traboule”, annonce Thomas Rudigoz. , député sortant (majorité présidentielle), en pleine campagne.

« Dossier complet »

« Le dossier est bouclé, le décret est prêt pour un prochain conseil des ministres. Ce que j’ai peut-être regretté en 2021, lors de la dissolution de Génération Identitaire, c’est que les structures qui assurent les locaux associatifs, les lieux d’accueil et de recrutement, n’aient pas été concernées. Ils le sont cette fois-ci », note-t-il.

« Un signe important dans cette période troublée »

Ce combat mené depuis plusieurs années par de nombreux élus locaux dont Thomas Rudigoz et Grégory Doucet, maire écologiste de Lyon, qui a interpellé à plusieurs reprises les ministres de l’Intérieur et de la Justice, et le président de la République, a été entendu. La procédure a été lancée début mai, car Progrès l’avait révélé. Mais la dissolution de l’Assemblée nationale et l’incertitude quant à la couleur politique du futur gouvernement ont mis le processus en péril. Ce coup de pouce pourrait permettre une dissolution avant tout changement de majorité.

Le petit groupe Les Remparts, né des cendres de Génération Identitaire après sa dissolution en 2021, et les deux associations ne pourraient pas être les seules entités d’extrême droite concernées par le futur décret. « Certains disent que les dissolutions ne résolvent rien. Malgré tout, je pense que cela désorganise l’adversaire et cela montre que nous ne baissons pas les bras, que le combat est mené par l’État républicain. C’est un combat de longue haleine, nous le savons. Mais c’est un signe important dans cette période troublée où certains éprouvent un sentiment d’impunité », ajoute Thomas Rudigoz.

Vendredi 14 juin, une quarantaine d’hommes, vêtus de noir, cagoulés ou masqués, déambulaient dans les rues entre le Vieux Lyon et les pentes de la Croix-Rousse, menaçant les passants et faisant des saluts sans équivoque.

 
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