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Le Faucigny | Samuel Dixneuf, gardien de la tranquillité

Le Faucigny | Samuel Dixneuf, gardien de la tranquillité
Le Faucigny | Samuel Dixneuf, gardien de la tranquillité

« Ce n’est pas parce qu’on est de droite qu’on est forcément compétent en matière de sécurité, ni parce qu’on est de gauche qu’on est laxiste ! »
A Annecy, l’été s’annonce chaud ! Malheureusement, c’est aussi souvent du côté des incivilités et de l’insécurité. Rencontre avec Samuel Dixneuf, 3e adjoint au maire chargé de la prévention, de l’ordre public et de la sécurité.

Samuel Dixneuf a 47 ans, marié et père de deux petites filles. Il tient à préciser qu’il est originaire d’Annecy. Il explique: « Il semble important pour certains, quand on est élu, d’être né à Annecy. On reproche parfois à l’équipe municipale de ne pas compter suffisamment d’Annéciens dans ses rangs, ce qui créerait une méconnaissance de la ville et de son histoire. Je suis originaire d’Annecy, d’une famille par ma mère qui est annécienne depuis plusieurs générations. Pourtant, je ne suis pas toujours resté à Annecy. J’ai pas mal bougé, ce qui me permet de prendre un peu de recul. J’ai passé mes dix premières années à Annecy, les dix suivantes à Marseille, en revenant à Chambéry, et à Grenoble pour mes études. Une année en Écosse puis huit ans dans le canton de Vaud avant de revenir à Annecy en 2008. » L’élu n’est pas un politicien professionnel ; il a travaillé principalement dans le domaine de l’éducation. « Ma première formation est une formation d’enseignant avec une licence d’anglais. J’ai enseigné pendant une bonne quinzaine d’années. J’ai enseigné en Suisse, car je ne voulais pas aller à l’autre bout de la France. Ma deuxième passion est le journalisme. J’ai appris mon métier à Dauphiné Libéré où j’ai travaillé en freelance dans les cultures. En Suisse, parallèlement à mon métier d’enseignant, j’ai travaillé dans la presse quotidienne régionale. J’ai été très intéressé par la vague web avec la naissance de Rue89 et Mediapart. J’ai écrit pour ses deux médias. J’ai proposé à Edwy Plenel de créer un Mediapart Suisse. Cela ne s’est pas produit pour des raisons financières, mais plus tard j’ai participé au titre La ville à Genève qui a accueilli un partenariat avec Mediapart. J’ai également participé à la création d’un blog Bondy à Vernier, toujours en Suisse. En 2017, j’ai participé à la création d’un café vélo à Talloires. L’aventure terminée, j’ai ensuite participé avec quelques personnes à la création de la coopérative Air’Cop. C’est là que j’ai rencontré Benjamin Marias… »

Je suis arrivé à la politique par le biais du milieu associatif

Il s’agit de Benjamin Marias, actuel adjoint en charge de la transition énergétique (précédemment 1est maire adjoint), qui a suggéré à Samuel Dixneuf de s’engager en politique. « En tant que journaliste, j’étais un observateur de la politique. Je ne m’imaginais pas passer de l’autre côté de la barrière. Benjamin Marias m’a proposé d’assister à des réunions dans des cafés. Puis, j’ai participé à la création de l’association, « Les habitants ». L’idée était de ramener la démocratie à l’échelle locale, d’impliquer les habitants. J’ai ensuite beaucoup collaboré à la communication pendant la campagne de François Astorg ainsi qu’à certains comités directeurs. On m’a proposé de rejoindre la liste. Au vu du travail investi et aussi parce que j’aime la nouveauté, j’ai accepté. Je ne pensais pas du tout qu’on gagnerait, c’était une surprise et un grand changement pour moi en 2020. Comme c’était mes premiers pas en politique, j’ai commencé modestement et cela me convenait parfaitement. Au début, j’avais deux délégations, conseiller délégué à l’éducation artistique et aux mémoires, puis au patrimoine. Finalement, suite à la démission de Pierre Geay, j’ai repris la délégation à la prévention, à la tranquillité publique et à la sécurité. Je me suis dit : «Comme je n’y connais rien, je fonce ! Il y avait un défi à relever. Ce que j’avais pu constater grâce à l’expérience accumulée au cours des trois premières années de mandat, c’est comme le dit François Astorg :Mettre un marin dans la marine, ça ne marche pas forcément ». Un expert peut créer des tensions avec les services. Je veux avoir le point de vue d’un élu. C’est la première chose que j’ai dite à la police municipale à mon arrivée. « Vous êtes les experts dans votre domaine. Je ne suis pas là pour vous apprendre votre métier. En revanche, je suis là pour apporter une vision politique et éventuellement, par la discussion, définir les priorités qui existent sur le territoire et fixer un cap. » J’ai découvert sur le terrain des agents humanistes, qui connaissent parfaitement le terrain, les situations et les gens. Ils ont du sang-froid. Ils restent respectueux malgré les provocations et travaillent avec un grand professionnalisme.

Lire la suite dans Le Faucigny du 28 juin 2024 https://mozzoportal.publishingcenter.net/compagnie-des-medias/le-faucigny/

 
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