Après plusieurs mois d’inquiétude, la bonne nouvelle est enfin arrivée : le réseau d’infirmières Asalée va pouvoir poursuivre son activité partout en France. Créée dans les Deux-Sèvres, l’association soutient les patients souffrant de pathologies chroniques et vivant en milieu rural. EElle risquait de cesser de payer pendant plusieurs mois, mais un un accord a finalement été trouvé avec l’Assurance Maladie.
La Sécurité sociale a mis sur la table une enveloppe de 90 000 euros pour l’année 2024, pour financer le 1 550 postes actuels en équivalent temps plein. L’accord a été trouvé après de longues négociations, explique le médecin Isabelle Amoros, présidente de l’association and doctor in Brioux-Sur-Boutonne: “c’est la conclusion de nombreux échanges et de nombreuses rencontres. C’est le résultat de beaucoup de travail« .
Un grand soulagement
C’est un poids immense qui s’enlève de ses épaules “nous sommes ravis de ce résultat» ajoute le médecin. D’autant qu’elle le répète : «sur le terrain il y a des besoins énormes dus à la désertification médicale, nous avons vraiment beaucoup de demandes, sur tout le territoire«Cette décision est aussi une reconnaissance du travail effectué par les infirmières auprès des médecins en milieu rural.»la CNAM reconnaît pleinement ces besoins essentiels », dit Isabelle Amoros, soulagée.
Cet accord a également marqué «une vraie reprise des discussions» auprès de l’Assurance Maladie. Il est déjà prévu que les négociations reprennent en septembre 2024 afin de fournir un plan pour les deux prochaines années »pour l’instant, pas de déploiement supplémentaire pour 2024, mais à partir de 2025 on pourra y penser» conclut le président de l’association.
