Les Rencontres philosophiques Michel-Serres se sont tenues du 8 au 11 novembre à Agen. Un événement auquel a participé un lycéen livradaise. Amélie Rudelle, en l’occurrence. A 17 ans, l’adolescente fréquente la terminale générale au lycée Étienne-Restat et souhaite étudier le droit.
Très impliquée dans la vie de l’établissement, Amélie est déléguée de classe, élue au conseil régional des délégués de l’enseignement public agricole. Elle possède également « un vrai talent de conférencière », selon ses professeurs. Un talent découvert par les 600 spectateurs du théâtre d’Agen, venus encourager les 10 candidats au concours d’éloquence, organisé par l’association Du Lot-et-Garonne aux grandes écoles, vendredi 8 novembre. Ce concours d’art oratoire a ouvert la Édition 2024 de l’événement Agenais.
Ce n’est pas sa première compétition
« Trois semaines avant, j’ai eu connaissance de la phrase sur laquelle je devais argumenter. À ce moment-là, je me suis dit que je n’y arriverais jamais », raconte Amélie. « Cette phrase – « Pour changer le monde, nous changeons » – m’a semblé être un sujet tellement vaste… » Après de nombreuses heures de travail pour construire son texte, « mais aussi pour le répéter, jusqu’à trouver le ton juste , et même au point de remplacer une virgule”, a-t-elle donné le meilleur d’elle-même, pour tenter de convaincre le jury.
« Ce n’est pas le premier concours auquel je participe. À l’école, nous étions déjà allés à Strasbourg après avoir remporté un concours européen d’histoire-géographie. Et puis, c’est ma deuxième participation à ce rendez-vous agenais. Je veux prouver aux adultes que les jeunes savent s’exprimer, qu’on a les idées très claires et qu’il faut arrêter de se mettre dans des cases», a souligné la lycéenne, au retour de sa participation.
Au terme d’un discours où elle indiquait “que pour changer le monde, il faut se changer soi-même, sans oublier qui on est ni ses souvenirs”, Amélie n’a pas terminé sur le podium. « Mais ce qui est sûr, c’est qu’elle est la préférée du lycée Étienne-Restat », déclarent ses professeurs du Livradais.