« Le Conseil départemental est le dernier bastion » contre l’extrême droite

« Le Conseil départemental est le dernier bastion » contre l’extrême droite
« Le Conseil départemental est le dernier bastion » contre l’extrême droite

Si le Conseil départemental s’est réuni vendredi 21 juin pour étudier la décision de modification du budget (DM1), c’est par une introduction très politique que sa présidente, Sophie Borderie, a débuté cette séance.

» Dimanche 9 juin, toutes les communes du Lot-et-Garonne plaçaient le Rassemblement national en tête. En France, 93% des communes ont voté pour ce même mouvement politique…

Si le Conseil départemental s’est réuni vendredi 21 juin pour étudier la décision de modification du budget (DM1), c’est par une introduction très politique que sa présidente, Sophie Borderie, a débuté cette séance.

» Dimanche 9 juin, toutes les communes du Lot-et-Garonne plaçaient le Rassemblement national en tête. En France, 93 % des communes ont voté pour ce même mouvement politique. Le ver était dans le fruit, constate le président. […] Chacun de nous, avec ses propres convictions, a le pouvoir de contribuer à endiguer ce populisme rampant. En ce moment de tempête, j’ose espérer qu’ici, dans cet hémicycle républicain où nous débattons en tant que démocrates avec nos sensibilités, personne n’ira à l’encontre de cette ligne de conduite contre l’extrême droite et ses mauvais alliés. fortune dans le Lot-et-Garonne. »

J’ai souvent eu l’occasion de dire que le Conseil Départemental était la communauté du « dernier mètre »

Critiquant « l’abandon des territoires ruraux par l’État », Sophie Borderie a rappelé : « J’ai souvent eu l’occasion de dire que le Conseil départemental était la communauté du ‘dernier mètre’. C’est une réalité. J’affirme qu’aujourd’hui nous sommes bien le dernier bastion. »

De son côté, Pierre Chollet a appelé à « former un bloc central face aux extrêmes », rappelant le soutien de l’opposition départementale à Guillaume Lepers dans la circonscription de Villeneuve-sur-Lot. L’actualité législative a ainsi occupé l’assemblée pendant plus d’une heure et demie, avec les interventions de Christian Delbrel, Gilbert Dufour, Émeline Rey, Sophie Gargowitsch et Christian Dézalos, notamment.

Le poids du social

Nous avons ensuite retrouvé Christian Dézalos pour enfin présenter ce qui était à l’ordre du jour, à savoir la DM1. Ne cachant pas la dégradation de certains indicateurs, mais mettant en avant les investissements pour l’exercice 2023. « L’inflation a eu un impact, avec une augmentation des frais de personnel de 8 %, des allocations personnelles de solidarité de 7 % et celles liées à l’aide à l’enfance de 19 %. » Globalement, une augmentation des dépenses d’exploitation de 10,3% l’an dernier.

Le besoin de financement s’élève à 48,3 millions d’euros, tandis que l’épargne brute s’élève à 50 millions (contre 80 millions en 2022). 67 millions ont également été investis, principalement dans des dépenses d’équipement, et la réduction de la dette s’est poursuivie, tandis que les dépenses sociales ont augmenté de 21 millions entre 2022 et 2023.

Christian Dézalos a rappelé que 2023 représentait « un point de rupture, car nous sommes obligés de financer des investissements en puisant dans notre fonds de roulement, à hauteur de 25 millions d’euros. Un point de bascule auquel nous devons prêter attention. »

On a aussi parlé de ce fameux « dernier mètre », avec le passage de l’Agropole d’Agen au statut de Groupement d’Intérêt Public (GIP). Le Conseil souhaite renforcer la technopole en soutenant une échelle départementale, avec la création de ce GIP, en partenariat avec la Région, avant le 31 janvier 2025. Un projet qui sera approfondi par la suite.

 
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