Le 13 juin vers 19h30, la police a été appelée pour mettre fin aux violences conjugales. Surpris, ils ont été contraints d’exfiltrer l’accusé enfermé dans un garage car la famille de la victime venue en nombre était très émue. Les policiers ont même trouvé des vidéos du téléphone portable du prévenu. Les violences avaient été filmées. Au cours de l’enquête, il est apparu que le couple se déchirait au milieu de l’alcool et de la drogue. Selon le rapport du médecin qui a examiné la victime, celui-ci a reçu de multiples coups.
Un casier judiciaire conséquent
Une ITT (incapacité totale de travail) de sept jours a été délivrée. L’homme est particulièrement connu de la justice. Son casier regorge de mentions (une vingtaine). Le parquet a requis une peine de deux ans de prison avec maintien en détention. Une interdiction de contact et de comparution ainsi qu’une inéligibilité de deux ans ont été demandées. Les juges ont choisi de condamner le prévenu à trois ans de prison, dont un avec sursis et maintien en détention. Les autres dispositions demandées par le parquet ont également été suivies. Finalement, il devra verser 2100 euros à la victime.
Afin de préserver l’identité des victimes, le nom de l’accusé n’a pas été mentionné.3919, numéro d’assistance téléphonique national, anonyme et gratuit, destiné aux femmes victimes de violences conjugales et à leur entourage.
