Le soutien limité de Bardella à la défense de l’Ukraine

Le président du RN, Jordan Bardella, au salon Eurosatory, à Villepinte (Seine-Saint-Denis), le 19 juin 2024. STÉPHANIE LECOCQ / REUTERS

A moins de dix jours du premier tour des élections législatives, le Rassemblement national (RN) tente de donner des assurances sur la guerre en Ukraine, tout en marquant sa différence avec Emmanuel Macron. Mercredi 19 juin, dans les allées du salon de l’armement Eurosatory, Jordan Bardella, le candidat du RN au poste de Premier ministre, a assuré vouloir maintenir le soutien militaire français à Kiev. Mais alors que le président français et son homologue américain, Joe Biden, ont autorisé, fin mai, les Ukrainiens à frapper le territoire russe avec des missiles à longue portée, le patron du RN a martelé son refus d’une telle démarche : là à un ” Ligne rouge “ verser « éviter tout risque d’escalade »Il a répété.

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Pour les mêmes raisons, les responsables du RN ont remis en question, dès son annonce le 6 juin, la décision du chef de l’Etat de vendre des Mirage 2000-5 à Kiev, ainsi que le projet esquissé par l’Elysée d’envoyer des instructeurs français à Kiev. champ. « Envoyer nos instructeurs dans une zone de guerre, c’est prendre le risque qu’ils soient une cible »justified Marine Le Pen, during a visit to Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais): « La question qui suit immédiatement : si jamais, ce qui serait une tragédie, on perd des soldats français envoyés en Ukraine, que fait-on après ? Quelle est la réponse apportée par la France ? Vous voyez qu’on arrive immédiatement à une escalade que nous ne souhaitons pas. »

« L’Ukraine a été victime d’une agression extrêmement grave et d’une violation de sa souveraineté, nous devons à tout prix tenter de trouver les moyens pour qu’elle retrouve sa liberté et pour mettre fin aux combats qui font des morts. toute une génération d’Ukrainiens », a aussi expliqué celui qui n’a pas hésité, lors de la campagne électorale de 2017, à solliciter le soutien du président russe Vladimir Poutine.

Allumez l’OTAN

Même décalage en marge du côté de l’Alliance atlantique. “Je n’entends pas remettre en cause les engagements pris par la France sur la scène internationale, M. Bardella a déclaré mercredi. Il y a un problème de crédibilité vis-à-vis de nos partenaires européens et de nos alliés de l’OTAN. » Il n’a donc plus l’intention de “quitter le commandement intégré” de l’Alliance atlantique, comme le propose M.moi Le Pen en 2022. Du moins pas aussi longtemps que la guerre en Ukraine “est toujours en cours”, expliquait-il en mars. Le RN reste néanmoins opposé à l’adhésion de Kiev à l’OTAN, ainsi qu’à l’Union européenne, alors qu’Emmanuel Macron y est favorable.

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