Samuel Charland retrouve sa place en modifié

Samuel Charland retrouve sa place en modifié
Samuel Charland retrouve sa place en modifié

Pour le Québécois, Charland courra deux fois à l’Autodrome Granby ce week-end. Nous aurons droit à une finale de 40 tours vendredi puis à une finale de 60 tours samedi, avec pas moins de 6 000 $ versés au vainqueur.

« J’ai toute l’admiration du monde pour David Hébert et Steve Bernier, mais je ne me suis jamais senti intimidé, explique-t-il. En revanche, après une première saison d’apprentissage où nous avons connu pas mal de problèmes mécaniques, je comprends de mieux en mieux ce qu’est une modifiée. C’est peut-être une voiture identique à une sportive, mais il y a 1000 différences en ce qui concerne le moteur.

Charland, de Victoriaville, a remporté sa première victoire modifiée en carrière il y a trois semaines à l’Autodrome Granby. Une victoire qu’il a savourée… mais pas pour longtemps.

« Le lendemain, j’étais sur la piste à Drummondville et là, ça ne s’est pas très bien passé. Quand tu gagnes vendredi, tu reçois des félicitations, tu es content, mais la prochaine course s’accompagne vite de malédictions.

« L’idéal est de gagner dimanche soir à Cornwall. Là, vous avez le temps de profiter !

— Samuel Charland

Charland est actuellement cinquième du championnat sur l’Autodrome. Il compte deux top 5 dans quatre épreuves.

« C’est à Granby que j’ai eu le plus de succès en modifié la saison dernière. J’ai terminé 10ème ou 11ème au championnat. J’étais un peu déçu, car j’avais mis la barre assez haute. Cette année, je me suis fixé des objectifs plus réalistes. Et ça va mieux.

Charland a connu un moment fort en remportant sa première victoire modifiée. (Don Simpson)

Charland fait partie de ces pilotes qui courent beaucoup. Cet été, il fait les championnats de Drummondville, Saint-Marcel et Granby bien sûr, en plus de se rendre assez souvent à Cornwall pour les « gros spectacles ».

« Nous nous dirigeons vers une saison plus intéressante où Dame Nature s’en mêle moins souvent. La saison dernière, j’ai dû faire une bonne cinquantaine de courses et je n’ai couru que 35 fois, je pense. Nous sommes tellement à la merci de la météo… »

Course et famille

A 32 ans, Samuel Charland est papa d’une petite fille âgée de deux ans et quatre mois. La course lui prend beaucoup de temps, mais l’homme essaie de faire de son mieux pour trouver le meilleur équilibre entre son sport et son rôle de père.

« C’est le week-end que je cours, mais c’est aussi le week-end où j’ai le temps de passer du temps de qualité avec ma fille. Je ne dirais pas que la course est reléguée au second plan, mais il faut parfois savoir mettre ses priorités aux bons endroits.

 
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