Le Sénégal s’apprête à célébrer la Tabaski ce lundi 17 juin 2024, sans que les fondements de la Nation ne soient remis en cause, même si le secteur des transports interurbains est en ébullition. A Gounass, la charia semble avoir conquis certains territoires, provoquant des tensions dès la prière.
A Dakar, la tradition veut que le président Macky Sall accomplisse son rituel d’achat de moutons pour la fête. Cette année, sous forte escorte, il a acheté deux moutons au prix public de cent soixante mille francs CFA pièce. Ces montants, bien que raisonnables, soulèvent des questions sur les coûts de protocole, de sécurité et de communications associés à cet achat présidentiel.
Le chef de l’Etat a assuré que le processus s’était déroulé devant les caméras bienveillantes de la RTS, Bassirou Diomaye Faye ayant choisi deux dignes moutons pour ne pas créer de crises conjugales. Toutefois, les coûts accessoires restent flous, alimentant les spéculations sur la transparence des dépenses publiques.
Durant cette période, le débat économique national s’est concentré sur la hausse des prix alimentaires. Certains Sénégalais, immunisés par leurs privilèges, se soucient peu des fluctuations des prix, tandis que d’autres, récemment appauvris, peinent à s’adapter aux nouvelles réalités économiques.
De l’autre côté, les nouveaux riches, anciens prisonniers soutenus par le projet électoral de mars 2024, exhibent fièrement leurs chèques sur les réseaux sociaux. Le slogan « Diomaye môy Sonko » ayant été envoyé sous forme de lettre par la poste, la vie semble meilleure pour ceux qui ont pu bénéficier de ce changement.
Sur le plan international, le président devra bientôt se rendre en France pour entretenir de bonnes relations avec les organisations financières mondiales. Des sujets polémiques comme les critiques formulées par Ousmane Sonko contre la France, le slogan « La France dehors » et les accusations de crimes contre l’humanité contre Macky Sall par Juan Branco sont à l’ordre du jour.
