Après un hiver pluvieux et maussade, les espoirs d’un printemps plus radieux ont rapidement disparu. En effet, au terme d’un mois d’avril peu emballant et d’un mois de mai instable et décevant, le début de l’été météorologique, qui a débuté le 1er juin, est vécu comme morose. Bien qu’il ne soit pas absent, le soleil n’est pas apparu sous sa forme olympique en avril-mai.
Des chiffres pour traduire ce sentiment morose
Bien qu’il ne soit pas absent, le soleil n’est pas apparu sous sa forme olympique en avril-mai. Sur ces deux mois, le déficit par rapport à la norme (1991-2020) est de 7 % à Brest et de 9 % à Rennes, tandis que Lorient affiche un excédent minimaliste de seulement 1 %. On compte 405 heures d’ensoleillement cumulées sur ces deux mois alors que la norme est de 400 heures.
Quand on regarde la fréquence des seuils de 20°C ou plus depuis le 1er juin, les côtes de la Manche n’ont, au mieux, atteint ce seuil qu’une seule fois, parfois pas du tout, d’où ce sentiment automnal qui persistait. Plus au sud, le thermomètre a atteint ou dépassé à dix reprises le seuil des 20°C à Rennes.
Le seuil de chaleur n’est pas encore franchi
Le seuil de chaleur (25°C) n’a, pour l’instant, pas été franchi en Bretagne en juin. Il faut remonter aux samedi 11 et dimanche 12 mai pour retrouver des traces de journées localement chaudes. Depuis, ce n’est plus rien… Les perturbations sont régulières depuis la mi-octobre 2023. Si cela est normal en automne et en hiver, la continuation de ce type de situation au printemps est rare. Arriver en été, c’est assez exceptionnel !
Les perturbations et les dépressions de gouttes froides étaient récurrentes. Ils ont provoqué un déséquilibre thermique entre le sol et les couches supérieures de l’atmosphère. Cela entraînait une instabilité et parfois des orages qui ne permettaient pas d’observer des séquences estivales au-delà de trois ou quatre jours.
Même si le soleil a fait quelques belles apparitions ces dernières semaines (notamment entre le 1er et le 10 juin), il n’a jamais été combiné avec des températures élevées.
C’est durant les journées du 11 et 12 mai (Pont de l’Ascension) que la température a atteint son maximum en 2024 avec les premières et dernières sensations véritablement estivales. Est-ce que cela va changer ?
Une séquence plus estivale s’ouvre ce dimanche
Après le passage d’une perturbation vendredi soir et un temps mitigé samedi, une amélioration se dessine pour ce dimanche 23 juin. Le soleil sera généreux sur le littoral avec des températures maximales de 20 à 22°C. Elles atteindront 22 à 24°C à l’intérieur où l’on observera des cumulus.
Les journées de lundi et mardi prochain s’annoncent estivales avec du soleil et des températures majoritairement comprises entre 20 et 27°C sous abri. Mercredi, la journée s’annonce encore chaude mais avec un soleil voilé. Les modèles météo sont plus réservés pour l’avenir…
Un indice UV très fort
A cette période de l’année, le soleil est le plus haut au-dessus de l’horizon, vous devez prendre soin de votre peau en cas d’exposition. Il est resté plutôt blanc ces derniers temps et l’indice UV sera très fort (8 à 9) en début de semaine prochaine.
