Plusieurs dizaines d’agriculteurs ont manifesté dans l’Orne : “J’arrive à peine à atteindre les 1 500 €”

Plusieurs dizaines d’agriculteurs ont manifesté dans l’Orne : “J’arrive à peine à atteindre les 1 500 €”
Plusieurs dizaines d’agriculteurs ont manifesté dans l’Orne : “J’arrive à peine à atteindre les 1 500 €”
Plusieurs dizaines d’agriculteurs ont manifesté dans l’Orne : “J’arrive à peine à atteindre les 1 500 €”

Les premières palettes se sont enflammées vers 19 heures, à Argentan, Alençon, Flers, Mortagne-au-Perche et Vimoutiers. Ces feux de colère marquent le début d’un nouvel épisode de mobilisation paysanne. Ils s’opposent à l’accord de libre-échange négocié entre l’Union européenne et le Mercosur. De très jeunes agriculteurs, en apprentissage, ont participé à cette mobilisation. Les représentants de la FNSEA devaient être reçus par le préfet à 21 heures.

Alençon

Avant de se rendre dans la préfecture de l’Orne, les agriculteurs ont parcouru les entrées et sorties des villes locales. Ces pancartes ont été accrochées aux portes de l’administration située rue Saint-Blaise, par la quarantaine de manifestants présents, à l’aide de deux tracteurs.

« Il y a un an, nous avons renversé les panneaux dans nos villages pour indiquer que nous marchions sur la tête. Nous avons eu un certain nombre de demandes, notamment sur la baisse des impôts et des charges administratives. Aujourd’hui nous revenons en ramenant ces panneaux à Alençon pour indiquer que les territoires attendent toujours la loi d’orientation agricole qui a été arrêtée en juin de l’année dernière »a expliqué Guillaume Larchevêque, vice-président de la FDSEA de l’Orne.

La manifestation a mobilisé quelques jeunes, comme Louis, 17 ans, au lycée agricole de Sées : « Nous sommes ici pour défendre notre avenir parce que ce que nous voyons est effrayant. C’est de plus en plus dur de s’installer, on essaie de se faire entendre. » Son ami Tom, 18 ans, en BTS à La Ferté-Macé, ajoute : « Nous voulons défendre nos valeurs et nos produits, car nous sommes heureux de nourrir notre pays. Il y a cependant trop de restrictions par rapport à d’autres pays dont on importe encore des produits qui ne répondent pas aux mêmes normes. » Son collègue Armand est d’accord : « Nous ne pouvons pas rivaliser avec le coût de…

 
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